Ce formulaire recherche dans les fonds des 3 fédérations traitant des mines et de la métallurgie, proposés dans le champ "Producteurs" :
Dans le champ "Branche ou secteur professionnel" sont listés les secteurs des mines, de la sidérurgie, de l'industrie automobile et des garages, de la construction navale, de l'industrie aéronautique, de l'énergie nucléaire, de la construction électrique et électronique, de l'informatique, de la mécanique, des machines-outils, du matériel de travaux publics...
Histoire succinte :
La Fédération des Mines apparaît en 1921 sous le nom de Fédération Française des Syndicats du Sous-Sol et Similaires.
La Fédération Française des Syndicats Professionnels de la Métallurgie et Parties similaires naît le 22 mai 1920 ; ses statuts sont déposés à la Préfecture de la Seine en juin 1921. Cette fédération ouvrière est dirigée par le syndicat parisien de la métallurgie mais fonctionne très difficilement jusqu'en 1925. Dans les années 20 et 30, les syndicats du Nord, d'Alsace-Lorraine, de Franche-Comté, de l'estuaire de la Loire et du département de la Loire constituent les points forts de la fédération. Avec le Front Populaire, la fédération se développe aussi dans d'autres régions (Lorraine, Champagne, Normandie, Bourgogne, Lyonnais, Savoie...) et acquiert un véritable caractère national. En 1937, le renforcement se poursuit : au-delà des créations de syndicats chrétiens de la métallurgie dans l'ensemble du pays, le Syndicat Général des Agents de Maîtrise de la Métallurgie et le Syndicat féminin de la Métallurgie de Paris demandent leur rattachement à la Fédération de la Métallurgie. Dès le début des années cinquante, plusieurs syndicats d'employés de la métallurgie s'affilient à la Fédération de la Métallugie, démontrant ainsi leur volonté de créer de véritables fédérations professionnelles. La fédération participe à de nombreuses grèves, favorise la mise en place d'un réseau d'unions régionales métaux sur tout le territoire et développe le poids de ses branches. En 1961, elle est devenue la première organisation de la CFTC et fournit à la Confédération son premier secrétaire général ouvrier. Au moment du passage de la CFTC à la CFDT en 1964, quelques syndicats du Nord et de l'Est refusent l'évolution mais la grande majorité des syndicats de la métallurgie l'acceptent. Les nouveaux statuts de la Fédération Générale de la Métallurgie (FGM) attestent de cette transition.
En revanche, les trois-quarts des mineurs font scission et maintiennent la fédération CFTC. Les faibles effectifs de la nouvelle fédération CFDT des mineurs couplée aux difficultés grandissantes de l'exploitation minière dans les années 1970 poussent au regroupement des deux organisations. La Fédération de la Métallurgie et la Fédération des Mines fusionnent officiellement en mai 1984 : c'est la naissance de la Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie (FGMM).
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