Suite à la disparition de Jean Monnier le 26 octobre dernier, à l'âge de 88 ans, les Archives de la CFDT vous proposent de revenir sur son parcours militant.
Jean Monnier nait le 3 mai 1930 à Segré (Maine-et-Loire). Ebéniste de profession, son engagement militant débute au sein des Jeunesses ouvrières chrétiennes (JOC). En 1958, il est élu secrétaire général de l'Union CFTC du Maine-et-Loire, poste qu'il occupe jusqu'en 1970. Très engagé dans le mouvement de déconfessionnalisation de la Confédération (aboutissant à la naissance de la CFDT en 1964), il est élu au Bureau confédéral lors du 34ème congrès confédéral de 1967 et y reste jusqu'en 1970, année où il présente au nom de l'UD un contre-projet de motion d'orientation au congrès d'Issy-les-Moulineaux.
Jean Monnier (UD Maine-et-Loire) et Edmond Maire (Fédération des industries chimiques), membres nouvellement élus du Bureau confédéral, 1967.
Photo Hubert/Coll. Archives CFDT
Actif également au niveau politique, il est élu conseil général du Maine-et-Loire ; mais c'est son engagement en tant que maire d'Angers de 1977 à 1998 qui le fait connaître du grand public. Un de ses premiers engagements de campagne en 1977 est la construction de l'actuelle maison des syndicats, inaugurée en 1984, car c'est selon lui "une dette de reconnaissance d’un certain nombre d’élus angevins qui doivent tout au syndicalisme". [1]
Jean Monnier à la tribune, 35ème congrès confédéral d'Issy-les-Moulineaux, 1970.
Photo Hubert/Coll. Archives CFDT
[1] Source : « Décès de Jean Monnier. Ce qu’Angers doit au maire bâtisseur », article paru dans Ouest-France le 26 octobre 2018 (https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/deces-de-jean-monnier-ce-qu-angers-doit-au-maire-batisseur-6038738)