Fonds du service de presse
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Présentation du contenu :
Conférences de presse : documents sonores
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Date :
1978-2003
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Description physique :
Importance matérielle : 57 unités
Genre/Carac. phys. : Cassettes audio (56), Bande magnétique 1/4" (1)
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Cote :
CAV/18
- Organisme : Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris
- Origine : Confédération / Secrétariat général / Service de presse
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Biographie ou Histoire :
Secrétariat général
Le service de presse a toujours été rattaché au Secrétariat général.
Les statuts de la CFDT en 1953 prévoient un Secrétaire général et des secrétaires généraux adjoints, eux-mêmes assistés de secrétaires, parmi lesquels on distingue des secrétaires confédéraux et des chargés de service. Les secrétaires confédéraux sont les adjoints directs des secrétaires généraux adjoints et ont un rôle plus politique que les chargés de service, sans que la distinction soit parfaitement évidente. L'ensemble constitue le Secrétariat confédéral.
Avec l'élection d'Eugène Descamps en 1961 au poste de Secrétaire général, est créé un poste d'attaché au Secrétaire général, confié au début de l'année 1962 à René Salanne. En 1963, Laurent Lucas devient secrétaire général adjoint sans avoir la charge d'un secteur déterminé. À partir de juin 1964, un poste de secrétaire administratif, occupé par Georges Sirven, permet de prendre en charge la gestion du personnel et d'établir les procès-verbaux du Bureau confédéral. Dans le même temps la décision est prise de remplacer à la direction des secteurs, les secrétaires généraux adjoints par des membres du Bureau confédéral devenant permanents confédéraux.
La réforme des instances confédérales adoptée au Congrès de 1970 (Issy-les-Moulineaux, 6-10 mai 1970) prévoit la mise en place d'une Commission exécutive, élue par le Bureau national avec à sa tête un Secrétaire général. Eugène Descamps, élu secrétaire général, est assisté de Laurent Lucas, secrétaire général adjoint et directeur politique de Syndicalisme. Le Bureau national décide néanmoins de mettre en place deux coordinateurs au sein de la Commission exécutive, formant ensemble le secrétariat général[1] ; jusqu'au départ d'Eugène Descamps en 1971, ces fonctions seront occupés par Edmond Maire et René Décaillon.
Le Secrétaire général est responsable du service de Presse, du secteur Information (jusqu'en 1979) et de la nouvelle fonction de secrétaire de la Commission exécutive, confiée à Jean Rupert. Le Secrétaire général adjoint est quant à lui responsable du secteur Organisation et du service Administration, autrement dit de la gestion du personnel et et l'administration générale (expédition, service tirage). En outre, le secrétariat général coordonne et participe en liaison avec le trésorier, aux travaux de la commission financière et aux conseils d'administration de Montholon Service, la Maison des Travailleurs Chrétiens (MTC) et la Société auxiliaire des travailleurs (SATRAV)Inoccupée à l'issue du congrès de 1970, la fonction facultative de Président est brièvement rétablie (avril 1971-juin 1973) au bénéfice de Laurent Lucas. Le poste est de nouveau inoccupé jusqu'en 2018, date de sa suppression des statuts.
En 1975, aux côté d'Edmond Maire, le secrétariat général se compose de deux secrétaires confédéraux : Jean Rupert, qui prend la présidence de Montholon Service et la suppléance du service de presse ; François Rogé, responsable de l'administration générale, ce qui inclut désormais, outre la gestion du personnel, l'organisation au sein de l'immeuble confédéral, la sécurité et l'organisation matérielle du Congrès confédéral[2]
En 1979, la responsabilité du Secrétariat général sur le secteur Information est substituée par celle du Bureau de recherches, d'analyse et d'études coordonnées (BRAEC) et du service Documentation.
En 1982, pour alléger les tâches du Secrétariat général, le Bureau national instaure la fonction de délégué à la coordination[3]. Le titulaire de cette fonction, Claude Mennecier, est plus particulièrement chargé de l'élaboration du plan de travail, de l'organisation des travaux collectifs du Secrétariat confédéral tels que les rapports de congrès, de la préparation des ordres du jour des réunions statutaires. Ce dernier a également la responsabilité politique du service de Presse, de l'Administration générale, du BRAEC, de la Documentation puis, à partir de 1985, des Archives. L'Espace Belleville, créé en 1984 dans l'objectif de pérenniser la politique artistique de la CFDT, est placé sous la responsabilité de l'assistant politique du Secrétaire général.
Lors de la création des départements confédéraux en 1988, la fonction de délégué à la coordination est toujours assurée par Claude Mennecier. Le service de Presse est confié à Henri Israël et l'Espace Belleville est animé par Christophe Panis[4]. En 1992, au départ en retraite de Claude Mennecier, la fonction de déléguée à la Coordination est successivement confiée à Daniel Magal, Jean-Pierre Lasseron, Marie-Annick Garaud, François Branchu, Cécile Cottereau, puis Alexandra Rettien. La fonction d'assistant politique au/à la Secrétaire générale est successivement occupée par Marie-Solange Dubes, Mathieu Hubert, Christine Reffet, Severin Prené, puis Luc Martinet.
[1] Bureau National 29-30 mars 1973, Archives confédérales CG/9/35.
[2] Commission exécutive 16 janvier 1975. Archives confédérales CG/8/275.
[3] Bureau National 15-17 juin 1982, Archives confédérales CG/9/138.
[4] Bureau national 14-15 décembre 1988. Archives confédérales CG/9/208.