Secrétariat général (1937-1990)

  • Présentation du contenu :

    Ce niveau présente les dossiers du Secrétariat général. Il est scindé en deux sous-parties chronologiques (1971-1982 et 1983-1988), tel que déjà présenté dans l'inventaire des archives du Secrétariat confédéral daté de 2003. À l'époque, cette séparation avait été justifiée pour souligner le changement de dénomination et d'attribution de plusieurs secteurs confédéraux opéré en 1982[1]. Ce fonds présente en une succession de dossiers, les activités du Secrétariat général sur la période comprise essentiellement entre 1971 et 1988, avec néanmoins, des documents datés de 1930 à 1990. Parmi ses attributions, le Secrétariat général assiste le Secrétaire général Edmond Maire, organise ses déplacements, prépare ses interventions, et gère les sollicitations et ses relations avec la presse. En outre, le Secrétariat général organise et administre tant le secrétariat confédéral que le personnel confédéral. Le Bureau de recherches et d'action économique (BRAEC)[2] et l'Espace Belleville lui sont respectivement rattachés à partir de 1979 et de 1984 : le premier, créé en 1956, réalise des études à disposition des organisations et des secteurs confédéraux ; le second, créé en 1984, promeut le rapprochement entre le monde du travail et le monde de la culture en organisant régulièrement des expositions dans les locaux confédéraux (peinture, sculpture, photographies, installations, etc.). Si depuis 1970, le Secrétariat général prépare, participe et notifie les débats et décisions prises par la Commission exécutive, prépare et coordonne les travaux du Bureau national et du Conseil national, ces dossiers sont présentés dans d'autres inventaires qui décrivent la production de l'ensemble des instances confédérales (cotés dans une série CG).

     

    Organisé en deux grandes parties chronologiques, le plan de classement de cet instrument de recherche est le suivant :

    • Activités du Secrétariat général entre 1971 et 1982 : organisation et fonctionnement du Secrétariat général ; activités du Secrétaire général ; activités du Secrétariat général ; activités du service de presse ; activités du secteur Information ; activités de l'administration générale.
    • Activités du Secrétariat général entre 1983 et 1988 : organisation et fonctionnement du Secrétariat général ; activités du Secrétaire général ; activités du service de presse ; activités de l'administration générale ; activités du BRAEC ; activités du service Archives-Documentation ; Expositions de l'Espace Belleville.

    [1] Secrétariat confédéral, série 8H (1971-1988), Archives confédérales CFDT, décembre 2003, p.5.

    [2] Créé en 1956, le BRAEC s'intitule successivement Bureau de recherches, d'analyses et d'action économique (1956-1975), Bureau de recherches, d'analyses et d'études confédérales (1975-1980), puis Bureau de recherches, d'analyse et d'études coordonnées (1980-1988). Il fut rattaché au secteur Politique jusqu'en 1979, puis au Secrétariat général jusqu'en 1988.

  • Date :

    1937-1990

  • Description physique :

    Importance matérielle : 305 articles répartis dans 185 boîtes

    Importance matérielle : 18,5 mètres linéaires

  • Cote :

    CH/8/1-CH/8/305

  • Origine : Secrétariat général
  • Biographie ou Histoire :

    Les statuts de 1953 font apparaitre pour la première fois les postes de Secrétaire général et de secrétaires généraux adjoints. Ces derniers sont alors aidés par des secrétaires, parmi lesquels on distingue des secrétaires confédéraux et des chargés de service[1]. A l'arrivée d'Eugène Descamps, en 1961, le secrétariat général est renforcé avec la création d'un poste d'attaché qu'il confie à René Salanne. En 1963, Laurent Lucas devient secrétaire général adjoint sans pour autant avoir la charge d'un secteur déterminé. À partir de juin 1964, un poste de secrétaire administratif, occupé par Georges Sirven, permet alors de régler les problèmes de personnel et d'établir les procès-verbaux du Bureau confédéral. Dans le même temps la décision est prise de remplacer à la direction des secteurs, les secrétaires généraux adjoints par des membres du Bureau confédéral devenant permanents confédéraux.

    La réforme des structures votée au Congrès de 1970 prévoit la mise en place d'une Commission exécutive[2], élue par le Bureau national avec à sa tête un Secrétaire général. Après le départ d'Eugène Descamps en 1971, le poste de Président est rétabli (avril 1971-juin 1973) au bénéfice de Laurent Lucas. Il « assure (&) la coordination d'activités plus internes à la vie de l'organisation (&) activités d'organisation, de formation, d'information et d'administration générale »[3]. Edmond Maire, alors Secrétaire général, est chargé d'« assure[r] la coordination de l'action au sens large du terme » sous le contrôle de la Commission exécutive. Ainsi a-t-il sous sa responsabilité le service de Presse tandis que le Président a en charge le secrétariat administratif.

    En 1973, le poste de Président est définitivement supprimé. Le Bureau national décide néanmoins de mettre en place deux coordinateurs au sein de la Commission exécutive, formant ensemble le Secrétariat général[4]. De ce secteur dépend le service Administration (gestion du personnel et administration générale). Au Secrétaire général sont rattachés le service de Presse, le secteur Information (jusqu'en 1979) de même que la nouvelle fonction de secrétaire de la Commission exécutive. Ce dernier est chargé d'assurer la liaison entre les membres de la Commission exécutive, de la rédaction du procès-verbal des réunions de la Commission et du Bureau national, mais aussi de l'information confédérale interne, diffusée notamment avec Nouvelles CFDT. Au Secrétaire général adjoint, est rattaché le service Administration, autrement dit la gestion du personnel et l'administration générale (expédition, service tirage). Il est également responsable du secteur Organisation. En outre, le Secrétariat général coordonne et participe en liaison avec le trésorier, aux travaux de la commission financière et aux conseils d'administration de Montholon Services, de la Maison des Travailleurs Chrétiens (MTC) et de la Société auxiliaire des travailleurs (SATRAV)[5].

    En 1975, le Secrétariat général se compose de deux secrétaires confédéraux rattachés directement à Edmond Maire. L'un prend la présidence de Montholon Services et la suppléance du service de presse, l'autre est responsable de l'administration générale, ce qui inclut la gestion du personnel, l'organisation au sein de l'immeuble confédéral, la sécurité et l'organisation matérielle du Congrès confédéral[6].

    Lorsqu'en 1979, le secteur Information est détaché du Secrétariat général, la nouvelle répartition prévoit, en plus des tâches traditionnelles -secrétariat de la Commission exécutive et Nouvelles CFDT- de rattacher au Secrétariat général le Bureau de recherches, d'analyses et d'études coordonnées (BRAEC) ainsi que le service Documentation. L'ensemble se retrouve toujours sous la responsabilité du Secrétaire général adjoint. L'administration générale qui doit rester un service distinct du secrétariat général comme des autres secteurs, est rattachée jusqu'en 1982 au trésorier de la Confédération[7].

    En 1982, pour alléger les tâches du Secrétariat général, le Bureau national instaure la fonction de délégué à la coordination[8]. Le titulaire de cette fonction est plus particulièrement chargé de l'élaboration du plan de travail, de l'organisation des travaux collectifs du Secrétariat confédéral tels que les rapports de congrès, de la préparation des ordres du jour des réunions statutaires. Ainsi le Secrétariat général comprend désormais le secrétaire de la Commission exécutive, chargé également de Nouvelles CFDT, et le délégué à la coordination. Ce dernier a la responsabilité politique du service de Presse, de l'Administration générale, du BRAEC, de la Documentation puis, à partir de 1985, des Archives. De même, l'Espace Belleville, créé en 1984 dans l'objectif de pérenniser la politique artistique de la CFDT, est animé par l'assistant du Secrétaire général.

    Lors de la création des départements en 1988[9], le secrétariat de la Commission exécutive, n'inclut qu'un délégué à la coordination. Le service de Presse est confié à un premier secrétaire confédéral ; la diffusion de Nouvelles CFDT et la lettre hebdomadaire aux responsables CFDT sont sous la responsabilité d'un second ; l'Espace Belleville est animé par un troisième[10]. Le poste de délégué à la Coordination deviendra par la suite celui de responsable du Secrétariat général, qui constitue aujourd'hui l'un des plus anciens services de la Confédération.

    [1] Les premiers sont les adjoints directs des secrétaires généraux adjoints et ont un rôle plus politique que les seconds sans toutefois que la distinction soit toujours parfaitement évidente.

    [2] La Commission exécutive se substitue aux réunions informelles du Bureau journalier qui fonctionnait jusqu'alors dans le but de coordonner les tâches des responsables confédéraux.

    [3] Bureau national 23-24 septembre 1971, Archives confédérales CG/9/17.

    [4] Bureau national 29-30 mars 1973, Archives confédérales CG/9/35.

    [5] Sur ces associations, voir la présentation de l'état du fonds du secteur Financier.

    [6] Commission exécutive 16 janvier 1975. Archives confédérales CG/8/275.

    [7] Bureau national 4-5 avril 1979. Archives confédérales CG/9/102.

    [8] Bureau national 15-17 juin 1982, Archives confédérales CG/9/138.

    [9] Les secteurs confédéraux sont devenus des départements en 1988, puis des services en 2001. Leurs attributions ont évolué au rythme des réorganisations successives.

    [10] Bureau national 14-15 décembre 1988. Archives confédérales CG/9/208.