Secteur Formation (1930-1990)
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Présentation du contenu :
Ce niveau présente les dossiers du secteur Formation (1962-1988), scindé en deux sous-parties chronologiques (1971-1982 et 1983-1988), tel que déjà présenté dans l'inventaire des archives du Secrétariat confédéral daté de 2003. Cette séparation avait été justifiée pour souligner le changement de dénomination et d'attribution de plusieurs secteurs confédéraux opéré en 1982[1]. Le fonds se compose de documents datés de 1930 à 1990. Parmi ses attributions, le secteur Formation coordonne formation syndicale par l'entremise de la Commission confédérale de formation (CCF). La formation est destinée aux élus CFTC puis CFDT, ainsi qu'aux responsables des organisations. Elle est d'abord dispensée par l'Institut confédéral d'études et de formation syndicale (ICEFS) et l'École normale ouvrière confédérale (ENOC), créée en 1931 sur le modèle des Écoles normales ouvrières (ENO) de Lille et Lyon. Le secteur est également en charge des relations entre la Confédération et les Instituts de sciences sociales du travail (ISST). Les ISST représentent le lieu privilégié où s'établissent les liens entre les organisations syndicales et le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche et sont destinés pour mission d'assurer la formation des militants syndicaux qui, du fait de leurs responsabilités, ont besoin de compléter leur expérience par un enseignement de niveau universitaire.
Organisé en deux grandes parties chronologiques, le plan de classement de cet instrument de recherche est le suivant :
- Secteur Formation (1971-1982) : activités du secteur formation ; activités du centre de formation de Bierville ; Ecole normale ouvrière (ENO) ; relations avec les Instituts de sciences sociales du travail ; formation des responsables syndicaux
- Secteur Formation (1983-1988) : activités du secteur Formation ; relations avec les Instituts de sciences sociales du travail ; formation des responsables syndicaux.
[1] Secrétariat confédéral, série 8H (1971-1988), Archives confédérales CFDT, décembre 2003, p.5.
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Date :
1930-1990
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Description physique :
Importance matérielle : 377 articles, répartis dans 72 boîtes
Importance matérielle : 7 mètres linéaires
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Cote :
CH/8/2330-CH/8/2706
- Origine : Secteur Formation
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Biographie ou Histoire :
Jusqu'en 1958, il n'existe pas de véritable secteur au sein des services confédéraux. Les thématiques de travail sont suivies et prises en charge à la fois par un président de commission ad hoc -qui n'est pas membre du secrétariat confédéral- et par un Secrétaire général adjoint aidé ou non d'un ou plusieurs secrétaires confédéraux.
En 1953, la Commission organisation et finances se compose du secrétaire général adjoint, Jean Alidières -lui-même assisté d'un chef comptable-, des gérants de la Maison des travailleurs chrétiens et du site de Bierville, du directeur de la Société auxiliaire des employés du commerce et de l'industrie (SAECI), et d'un responsable de l'administration. La Commission est à l'origine de la création en 1957 du fonds de développement, proposant une répartition des aides financières de la confédération aux organisations. La Commission formation se trouve sous la responsabilité de Raymond Lebescond, Secrétaire général adjoint et directeur de l'Institut confédéral d'études et de formation syndicale (ICEFS). Il est assisté à partir du 1er novembre 1953 de Jean Rupert.
Parmi les sept secteurs confédéraux créés en 1958, le secteur Organisation a la charge des questions d'organisation (structures, fonds de développement), mais aussi de la formation, la presse, la propagande, les femmes, les jeunes et les loisirs. Ainsi, les activités de formation ont toujours été étroitement liées à l'histoire du secteur Organisation. Ce secteur est alors animé par Yves Morel -au titre de membre élu du Bureau confédéral- par René Bonety -conseiller technique- et par Jean Alidières au nom du Secrétariat confédéral. Jean-Marie Kieken -secrétaire confédéral- est affecté à partir de 1959 à l'organisation et Félix Nicolo rejoint l'équipe de l'ICEFS pour la partie formation. Simone Troisgros et Roger Tarnaud sont quant à eux en charge de la propagande et des questions relatives aux femmes et aux jeunes. De même que pour la formation syndicale le rôle de Bierville s'accroît, une formation décentralisée en région se développe au travers des Écoles normales ouvrières (ENO).
À partir de 1962 les sessions de formation des permanents de l'ICEFS ne sont plus dispensées à Bierville. Une commission confédérale de formation définit la politique confédérale en la matière. Le secteur a également la charge de la coordination des politiques fédérales de formation, qui ont émergé vers 1957-1958 et qui s'amplifient à partir de 1965. Il poursuit par ailleurs la diffusion des publications éditées à partir de la fin des années 1950 : les notes pédagogiques notamment (diffusées aux responsables de formation), la revue Formation et les Études syndicales (diffusées par correspondance).
Le 35ème congrès confédéral de 1970 (Issy-les-Moulineaux, 6-10 mai 1970), donne de nouveaux statuts à la Confédération. Des modifications s'opèrent dans le découpage des secteurs confédéraux. Certains sont aussi redécoupés après le départ d'Eugène Descamps en 1971. Ainsi, le secteur Organisation se compose d'un seul secrétaire confédéral à plein temps de 1968 à mars 1978. En septembre 1970, les activités de formation sont à la charge de quatre secrétaires confédéraux. La publication des Etudes syndicales par correspondance s'arrête en juillet 1970 et celle de la revue Formation en septembre 1971. A la vieille du congrès de 1973, il est décidé de réformer le secteur Formation dans sa conception, sa composition et son champ d'activité. Il devient ainsi un secteur au même titre que les autres (et non plus un "Institut confédéral de formation", dont le titre est maintenu pour des raisons administratives). Au congrès de 1979, le secrétaire national ayant la responsabilité du service est remplacé et assure en même temps la responsabilité du secteur Organisation jusqu'au congrès de 1985.
Enfin, dès 1979, la Confédération souhaite renforcer une stratégie juridique coordonnée et commune à toutes les structures CFDT. Celle-ci passe notamment par la formation des conseillers prud'hommes. Il faut attendre la parution du décret du 11 décembre 1981 relatif à la formation des conseillers prud'hommes pour que la Confédération se dote d'un Institut de formation spécialisé, l'Institut syndical d'études et de formation juridique (ISEFOJ). La première convention entre le Ministère du travail et l'ISEFOJ date de février 1982.
Après le congrès de 1988 (Strasbourg, 22-26 novembre 1988), les secteurs confédéraux deviennent des départements. Les deux secteurs Développement organisation (1982-1985) et Formation (1973-1988) fusionnent en un département Développement organisation formation (1988-2001).