Secteur Information (1945-1990)
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Présentation du contenu :
Ce niveau présente les dossiers du secteur Information sur sa période d'existence (1973-1985), avec néanmoins des documents datés de 1945 à 1990. Parmi ses attributions, le secteur Information est naturellement en charge des campagnes d'informations revendicatives et se penche aussi en parallèle sur les problématiques en matière de communication (nouvelles techniques de communication, audiovisuel, etc.). Le secteur coordonne également les activités en lien avec la presse confédérale : CFDT-Presse donne des chiffres sur la diffusion des publications confédérales[1] ainsi que des évaluations sur les charges et recettes ; Syndicalisme rédaction coordonne le comité de rédaction des publications ; enfin CFDT Magazine et CFDT Aujourd'hui mettent en lumière les travaux de rédaction des publications éponymes. Le matériel de communication à proprement parler (affiches, tracts, dépliants) est classé dans la série CFI, relative aux fonds figurés.
Le plan de classement de cet instrument de recherche est organisé en cinq parties : activités du secteur Information ; activités de CFDT-Presse ; activités de Syndicalisme Rédaction ; Activités de CFDT Magazine ; activités de C FDT Aujourd'hui .
[1] Syndicalisme, puis Syndicalisme Hebdo, diffusé depuis 1936 ; CFDT Magazine diffusé depuis 1975 ; CFDT Aujourd'hui diffusé de 1973 à 1997 ; Action Juridique diffusé depuis 1978.
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Date :
1945-1990
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Description physique :
Importance matérielle : 88 articles répartis dans 75 boîtess
Importance matérielle : 7,5 mètres linéaires
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Cote :
CH/8/323-CH/8/396; CH/8/2979-CH/8/2992
- Origine : Secteur Information
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Biographie ou Histoire :
Jusqu'en 1958, il n'existe pas de véritables services. Les activités confédérales sont traitées au sein de commissions ad hoc[1]. La « propagande[2] » est alors considérée avec la formation comme un axe essentiel. Il existe une commission Propagande, problèmes féminins, jeunes, loisirs[3], placée sous la responsabilité de Simone Troisgros assistée de Roger Tarnaud. Plusieurs outils sont créés tels que des agendas, affiches, tracts, brochures. En 1958, la commission devient le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes, toujours animée par Simone Troisgros et Roger Tarnaud jusqu'en 1962. En 1960 est créé un service de l'Economat, rattaché au secteur Organisation, essentiellement destiné à faciliter la réalisation et la diffusion du matériel d'information. La presse ne constitue pas un secteur en tant que tel. Deux permanentes s'occupent des titres Syndicalisme Hebdo (depuis 1936) et Syndicalisme Magazine (1950-1975)[4]. Dès 1961, ils s'entourent de collaborateurs journalistes extérieurs, pour la rédaction et la mise en page des publications[5].
Suite à l'arrivée d'Eugène Descamps au poste de Secrétaire général en 1961, le secrétariat confédéral est réorganisé. Le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes devient le secteur Féminin et loisirs (1962-1970). Les termes de propagande, d'information ou de communication disparaissent de l'organigramme confédéral. Néanmoins, il existe des secteurs dits « annexes » que forment notamment l'économat, l'atelier de tirage, Syndicalisme (de la publication éponyme) et l'édition[6]. Dans la mesure où le nombre de tracts, dépliants, plaquettes, affichettes, brochures va croissant, le rapport d'activité du congrès confédéral de 1963[7] signale un nouveau secteur intitulé service Edition[8]. Le service travaille en lien avec l'Economat pour la réalisation du matériel d'information et avec le service Juridique pour l'édition des brochures à destination des délégués du personnel et des comités d'entreprise. Le rapport d'activité du congrès confédéral de 1967 souligne l'effort du service Economat pour les années 1966-1967 visant à accroître le matériel de communication[9].
Une commission Information voit le jour en 1970. Elle a en charge la publication de Syndicalisme. Le rédacteur en chef est épaulé de cinq puis de six journalistes à partir d'avril 1973[10]. Si les publications confédérales Formation (1947-1971), Réflexion formation (1947-1971) et Reconstruction (1946-1974) cessent respectivement de paraître en 1971 et 1974, une nouvelle revue paraît en 1973 destinée aux militants responsables, intitulée CFDT Aujourd'hui (1973-1997).
Une note au Bureau national de mars 1973[11] propose de rassembler dans un secteur Information la conception et les moyens d'information dont dépendrait Syndicalisme. Le congrès confédéral de la même année[12] est l'occasion pour le Bureau national de présenter un rapport intitulé « La CFDT et l'information »[13]. Dans sa résolution, le congrès décide de prioriser l'information à la base et de privilégier Syndicalisme Hebdo qui doit être l'organe alimentant la réflexion, la discussion et l'action collective. En janvier 1975, le secteur Information est coordonné par huit personnes[14]. Un service de presse est rattaché au secteur. En février 1975, Syndicalisme magazine est remplacé par CFDT Magazine et l'année suivante a lieu la séparation de l'hebdo et du magazine en deux rédactions distinctes. À partir de 1978 est créé un service Diffusion rattaché à la fois au secteur Information et au secteur Financier. Il est en charge de la diffusion non seulement de Syndicalisme, mais aussi de l'ensemble des publications confédérales[15].
La publication d'un rapport intitulé « L'information et la communication dans la CFDT » fait l'objet d'un débat au Bureau national de janvier 1983[16]. Réalisé à partir d'entretiens, le rapport s'apparente à une enquête sociologique sur les besoins d'information des militants et responsables CFDT. Le débat est repris au Bureau national de mai 1984 avec une note intitulée « Adapter, améliorer l'information et la communication de la CFDT »[17]. Il s'agit dorénavant de mieux définir le public auquel s'adresse la CFDT et d'adapter chacune de ses publications.
À partir de 1985, le secteur Information devient successivement le secteur Information-Communication (1985-1988), le département Communication (1988-2001), les services Communication et Infos médias (2001-2008), puis le service Information communication (depuis 2008).
[1] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), Secrétariat confédéral, 1953-1982, document de travail, avril 1980. Archives confédérales, CF/8/31, p. 10.
[2] Le terme « propagande » n'avait pas la connotation d'endoctrinement qu'il peut avoir aujourd'hui.
[3] 27è congrès confédéral, Asnières, 23-25 mai 1953.
[4] Faisant suite aux Circulaires confédérales (1919-1930) et à Syndicalisme chrétien (1931-1936), Syndicalisme est créé en janvier 1936. La publication est suspendue de février 1940 à novembre 1944 et devient hebdomadaire à sa reprise. De 1950 à janvier 1975 s'intercale dans les publications hebdomadaires un mensuel intitulé Syndicalisme Magazine. Ce titre devient CFDT Magazine en février 1975.
[5] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), op. cit. Archives confédérales, CF/8/31, pp. 15-16.
[6] Ibid, pp. 35-36.
[7] 32ème congrès confédéral, Issy-les-Moulineaux, 13-16 juin 1963.
[8] Rapport d'activité du 32ème congrès confédéral, présenté par Eugène Descamps, (13-16 juin 1963) feuillet n°8, p. 13. Archives confédérales, CG/11/53.
[9] Rapport d'activité du 34ème congrès confédéral, 9-12 novembre 1967, feuillet n°10, p.4. Archives confédérales, CG/11/62.
[10] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), Secrétariat confédéral, 1953-1982, document de travail, avril 1980. Archives confédérales, CF/8/31, p. 71.
[11] Bureau national des 29-30 mars 1973. Archives confédérales, CG/9/35.
[12] 36ème congrès confédéral, Nantes, 30 mai-3 juin 1973.
[13] La CFDT et l'information, rapport présenté par Frédo Krumnow au nom du Bureau national. Syndicalisme numéro spécial, supplément au n°1430 du 1er février 1973. Archives confédérales, CG/11/77.
[14] Commission exécutive du 16 janvier 1975. Archives confédérales, CG/8/275.
[15] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), op. cit. Archives confédérales, CF/8/31, p. 71.
[16] Bureau national des 4-6 janvier 1983. Archives confédérales, CG/9/144.
[17] Bureau national des 16-17 mai 1984. Archives confédérales, CG/9/160.