Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (1894-1900)

Le 21 mars 1884, la loi Waldeck-Rousseau relative à la liberté des associations professionnelles ouvrières et patronales, abroge la loi Le Chapelier du 17 juin 1791 et autorise la mise en place des syndicats. Les premiers syndicats chrétiens apparaissent rapidement[1], avant même que l'Église définisse publiquement sa doctrine sociale en 1891, par l'encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII.

 

À l'initiative de Jean-Baptise Giraudias, Frère des Écoles chrétiennes connu sous le nom de Frère Hiéron, se constitue à Paris le 13 septembre 1887 le Syndicat des employés du commerce et de l’industrie (SECI), à l’origine de la CFTC. Le syndicat se développe fortement entre 1890 et 1914, passant de 250 à 10 000 adhérents[2]. En 1913, la plupart des militants chrétiens se rassemblent dans une Fédération française des syndicats d'employés catholiques, regroupant près de 13 000 adhérents. Jules Zirnheld, à la tête du SECI depuis le 31 janvier 1906, joue un rôle essentiel dans la création de cette fédération[3], tout comme Gaston Tessier qui en devient le Secrétaire général[4].

 

La publication du Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie[5] débute en 1890. Néanmoins, la collection conservée par les Archives de la CFDT débute au n°21 (mai-juin 1894). En 1901, la publication prend le nom de L'Employé.

 

 

Une du n°21 du Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (SECI), datée de mai-juin 1894.

Coll. Archives CFDT, CF/9/1.

 

 

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