Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Caractéristiques physiques
Origine
Biographie ou Histoire
Animé successivement par Marc Béchet, Claude Mennecier et Jean Lecuir, le service confédéral Analyse, recherche économique et sociale (ARES, 1988-2001) avait une triple mission : constituer un lieu d'aide et de ressources capable de produire rapidement des réponses aux demandes de la Commission exécutive et des autres départements ; alimenter la réflexion de l'organisation sur les évolutions économiques, sociales et sociétales au moyen de notes de lecture ou de synthèse, d'articles dans les publications confédérales, de participation à des actions de formation ; assurer une mission de veille et d'alerte auprès des secrétaires nationaux pour leur permettre d'anticiper les débats et d'exprimer rapidement les positions de l'organisation. En 2001, une réforme de l'organisation interne à la Confédération met en place les services, entrainant le regroupement des départements Analyse, recherche économique et sociale et Vie en société dans un service Économie et société.
Dans le courant des années 1970, commence à se poser sérieusement le problème du traitement des archives, du fait de l'inflation de la production de chaque secteur confédéral, par manque de place mais aussi en raison du déménagement des bureaux en 1977[1]. Dès 1976, le secteur politique confédéral avait donné quelques recommandations de tri. Dans la foulée, une section Archives est créée au sein du service confédéral Documentation, déjà existant. En 1978, un questionnaire initié par le Centre d'histoire du syndicalisme[2] est diffusé par le secteur Politique à l'ensemble de la confédération, des fédérations, et des unions régionales et départementales. Ce premier recensement permet de renforcer le rôle de la section Archives, épaulée à partir de 1980 par un comité de patronage des archives confédérales. Le dernier déménagement de la confédération dans le courant de l'été 1984[3] aboutit à la création des Archives confédérales, le 17 avril 1985. Louisette Battais, militante CFDT et enseignante de formation en prend la responsabilité jusqu'en octobre 1996. Du 15 juin 1985 au 31 décembre 1994, elle est assistée de Pierre Autexier, secrétaire confédéral et en mission de collecte et de traitement des archives à temps partiel ; il est en outre chargé de pousuivre la connaissance de l'histoire de la CFDT à travers des sessions de formation au niveau confédéral, fédéral et régional.
[1] Déménagement de 350 mètres, du 26 rue de Montholon au 5 rue Cadet (Paris 9e).
[2] Fondé en 1966, le centre d'histoire du syndicalisme a pris successivement le nom de Centre de recherche sur les mouvements sociaux et le syndicalisme (CRHMSS), Centre d'histoire sociale du XXème siècle (CHS), puis Centre d'histoire sociale des mondes contemporains.
[3] Déménagement du 5 rue Cadet au 4 boulevard de la Villette (Paris 19e).
Modalités d'entrées
Versement
Présentation du contenu
Interviews d'anciens responsables syndicaux CFTC puis CFDT : documents sonores
Conditions d'accès
Productions phonographiques CFDT, chaque interview a fait l'objet d'un contrat de cession des droits d'exploitation entre la CFDT et l'interviewé(e), au bénéfice de l'organisation syndicale. Ces contrats encadrent notamment les modalités de communication des interviews, rendues immédiatement communicable (cas exceptionnels) ou plus fréquemment à l'expiration d'un délai de 10 ou 25 ans. L'ensemble de ces interviews (1985-1996) sont aujourd'hui communicables.
Mots clés producteurs
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