Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Importance matérielle
Histoire de la conservation
Pendant longtemps, les archives ont souffert d'une absence de politique de conservation. Les membres des secteurs puis départements confédéraux conservaient leurs dossiers de travail, sans les verser à un service centralisé, puisqu'inexistant. La pratique tend à s'instituer à partir des années 1960 et surtout 1970, à une période où des groupes de travail commencent à réfléchir à l'héritage de la Confédération et à la préservation de la mémoire collective.
Ce manque se ressent surtout pour les premières années de la CFTC, c'est-à-dire toute la période avant 1945. Michel Launay, dans son ouvrage consacré à la CFTC avant 1940[1], insiste sur les problèmes engendrés par la « personnalisation du pouvoir : « Les dirigeants partaient avec leurs papiers quand ils prenaient leur retraite. Beaucoup de dossier concernaient en réalité le syndicat tout entier ». De plus, de nombreuses destructions ont eu lieu du fait de l'occupation allemande ; toujours selon Michel Launay, lors de la dissolution des organisations syndicales en 1940, la CFTC a fait le choix de transporter les archives (qui se trouvaient pour la Confédération place Saint-Georges à Paris et pour les fédérations au 5, rue Cadet) vers le château de Bierville afin qu'elles ne soient pas confisquées. Mais les autorités allemandes sont mises au courant « et les responsables des archives, prévenus à temps, ont brûlé une partie des papiers. Ce sont les archives des fédérations CFTC qui ont le plus souffert »[2].
[1] LAUNAY Michel, « Sources et bibliographie » in La CFTC : origines et développement 1919-1940 Paris : Publications de la Sorbonne (Clamecy, imprimerie Labarelly), janvier 1987, pp. 453-466.
[2] LAUNAY Michel, op. cit.
Modalités d'entrées
Versements.
Des dons occasionnels d'anciens militants ou responsables confédéraux ont permis de compléter les sous-fonds lacunaires.
Présentation du contenu
Inventaire du Secrétariat confédéral CFTC puis CFDT (1874-1988) au format PDF téléchargeable : cliquer ici.
Les archives de la période 1874-1970 sont classées en sept sous-séries. La sous-série CH/1 regroupe les documents relatifs aux premiers syndicats chrétiens avant 1919. Le CH/2 est consacré aux premières années de la CFTC, jusqu'à sa dissolution par le régime de Vichy en 1940 ; il est immédiatement suivi par une partie (CH/3) regroupant la période de clandestinité de la Confédération durant la Seconde Guerre mondiale. Les trois sous-séries suivantes (CH/4, CH/5 et CH/6) couvrent une large période allant des années d'après-guerre où il est question de laïcité et d'indépendance et d'une IVe République fragilisée notamment par la guerre d'Algérie. Le CH/7 enfin commence après l'indépendance de l'Algérie et court jusqu'en 1970, date qui correspondant à une profonde révision des instances et à la mise en place des instances statutaires actuelles. Le congrès confédéral de mai 1970 voit la naissance du Bureau national élu par le congrès et de la Commission exécutive et l'extension des pouvoirs du Conseil national, organisation fédérative équilibrée entre professionnel et interprofessionnel fondée sur les fédérations et les unions régionales (en plus des unions départementales). Cette même période voit la transformation de la CFTC en CFDT, ce qui fait de cette période un tournant clé dans l'histoire de la Confédération et marque la fin d'une « première période ».
Les archives correspondant à la période du mandat de Secrétaire général d'Edmond Maire (1971-1988) sont classées dans une sous-série CH/8.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Le classement de ce fonds a été réalisé pour partie avant 1992 (CH/1-7) et avant 2003 (CH/8). Les choix ayant amené à des opérations de tri et d'élimination ne sont pas connus.
Accroissements
Ce fonds est clos.
Conditions d'accès
Le fonds est soumis aux conditions détaillées dans une note de la Commission exécutive datée du 23 février 2015 intitulée « Politique de conservation et communicabilité des documents CFDT ». Tout document confédéral est communicable après 25 ans (régime de principe des archives confédérales), exception faite des archives portant « atteinte à la protection de la vie privée, qui portent une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne nommément désignée ou facilement identifiable, ou qui font apparaître son comportement dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice », accessibles après un délai de 50 ans.
Conditions d'utilisation
La reproduction des documents de ce fonds est soumise à la réglementation en vigueur aux Archives confédérales.
Langue des unités documentaires
Documents en relation
Archives confédérales CFDT, Paris
Bibliographie
Sur la CFTC
Sur la CFDT
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Origine
Mots clés producteurs
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Cote/Cotes extrêmes
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Particularité physique
Présentation du contenu
notes manuscrites d'Eugène Descamps, secrétaire général de la CFTC, et de Laurent Lucas, secrétaire général adjoint de la CFTC, sur la situation de crise de mai-juin 1968, dossier de René Mathevet, responsable du secteur action professionnelle et sociale, sur les propositions syndicales lors des négociations de Grenelle (mai-juin 1968), dossier d'Eugène Descamps sur l'exercice du droit syndical dans l'entreprise (mai-décembre 1968) et sur les relations entre la CFDT et la CGT en mai-juin 1968, note CFDT sur les réponses de la CFDT sur le discours de Benoît Frachon, président de la CGT, devant le syndicat CGT de l'Arsenal de Toulon pour dénoncer l'attitude de la CFDT (avril 1968), texte du débat radiodiffusé du 13 mai 1968 entre Eugène Descamps, secrétaire général de la CFDT, et Georges Séguy, secrétaire général de la CGT, sur les syndicats et la motion de censure.
Conditions d'accès
Communicable au bout de 25 ans à partir de 1968
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