Collection des affiches non CFDT

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Cote/Cotes extrêmes

CFI/12

Date

1847-2000

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris

Importance matérielle

243 affiches

Origine

Non CFDT

Histoire de la conservation

Aucun classement n'existait avant 1985, année de création du service des Archives confédérales de la CFDT. L'origine du premier classement vient de la découverte dans des boîtes d'archives dans la seconde moitié des années 1980 d'une série d'affiches éditées par les unions départementales CFTC, à l'occasion des premières élections des administrateurs des caisses de sécurité sociale et d'allocations familiales du 24 avril 1947.

Les affiches conservées par le service des Archives confédérales ont été classées et référencées une première fois en 1994 dans une série A. En 2016, les Archives confédérales de la CFDT ont entrepris une refonte générale du cadre de classement des fonds figurés et reclassé l'ensemble de la collection des affiches non CFDT.

Modalités d'entrées

Modalités d'entrées inconnues.

Présentation du contenu

Cette collection reflète la communication par affichage d'organisations syndicales françaises, étrangères et internationales, de mouvements associatifs français et étrangers, de partis et mouvements politiques français et étrangers, d'entreprises françaises et étrangères, de l'administration française et d'organismes publics, de structures issues la communauté européenne, de mutuelles françaises, d'établissements culturels français, des années 1960 aux années 1990.


La CFDT n'a pas produit les affiches de cette collection.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Quand ils existaient, deux doublons maximum ont été conservés pour chaque affiche.

Accroissements

La collection des affiches non CFDT est ouverte et s'alimente au fil de l'eau, à compter de la publication de cet inventaire, par les versements des services confédéraux. La cotation est réalisée en continu.

Mode de classement

Les affiches classées et référencées une première fois en 1994 rassemblaient dans une même collection la production de nombreuses organisations CFDT (confédération, fédérations, unions régionales, départementales et locales, fédérations professionnelles, syndicats), des pièces pour lesquelles il n'était pas possible d'identifier clairement le producteur (intersyndicales) ou sans rapport avec la CFDT (associations, partis politiques, organisations syndicales étrangères). Les Archives confédérales ont fait le choix en 2015 de refondre ce classement sur le principe du respect des fonds ou de collection homogène. La série A a été abandonnée au profit d'une série CFI. Pour ce qui relève des affiches non CFDT, le choix a été fait de les réunir dans une même collection. Les affiches ont été classées par producteur, puis cotées en continu par ordre chronologique.

Conditions d'accès

Communicable

Statut juridique : archives privées. Les affiches sont libres d'accès et communicables en salle de lecture, sauf instruction contraire liée aux conditions de conservation. Seule l'affiche CFI/12/204 n'est pas communicable pour des raisons de conservation préventive.

Conditions d'utilisation

Par les Archives confédérales
En vertu d'une exception à des fins de conservation, l'auteur d'une affiche ne peut s'opposer à « la reproduction d'une œuvre et sa représentation effectuées à des fins de conservation ou destinées à préserver les conditions de sa consultation à des fins de recherche ou d'études privées par des particuliers, dans les locaux de l'établissement et sur des terminaux dédiés [...] par des services d'archives, sous réserve que ceux-ci ne recherchent aucun avantage économique ou commercial ». Selon ces conditions, les Archives confédérales sont en droit de procéder à une numérisation de la totalité des affiches, et de rendre communicable, sur un poste informatique en salle de lecture, les fichiers images issus de la numérisation.

 

Par une tierce personne
Reproduction soumise à autorisation de l'auteur ou de ses ayants droit (jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur), en droit de demander la perception de droits patrimoniaux.
Dans le cas des œuvres collectives, comme des œuvres pseudonymes et anonymes, la durée de ces droits est de soixante-dix ans à compter du 1er janvier de l'année civile suivant celle où l'œuvre a été publiée (art. 123-3 du CPI). Œuvre orpheline non reproductible. En cas d'utilisation, faire porter la mention « Archives CFDT ».

Langue des unités documentaires

Français, espagnol, portugais, arabe, polonais, anglais, créole, italien, allemand, grec, turc, bosniaque, norvégien.
 

Mots clés producteurs

Mots clés typologiques

Oui, la CGT contre la réaction, pour la République… La CGT contre la réaction et le pouvoir personnel… La CGT lutte pour améliorer la situation du peuple… Pour accélérer la reconstruction et accroître le bien-être ! Pour en finir avec la vie chère et les spéculateurs !... C'est pourquoi elle se place aux côtés de ceux qui diront oui au référendum.

Cote/Cotes extrêmes

CFI/12/21

Autres Cotes

1 A 9 (Ancienne cote)

Date

[1946]

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris

Importance matérielle

1 affiche

Caractéristiques physiques

Texte imprimé

85 x 60 cm

Papier

Particularité physique

Pli croisé. Plis dans le sens de la la largeur. Déchirures dans les marges latérales. Lacunes dans la marge supérieure, la marge de droite, l'angle supérieur droit, l'angle inférieur gauche et sur une zone de pli croisé. Dessin au crayon à papier rouge au centre de l'affiche et dans le sens de la largeur, d'une flèche rouge.

Localisation physique

Meuble à plans confédéral P2

Origine

Confédération générale du travail (CGT)

Biographie ou Histoire

La Confédération générale du travail ou CGT est fondée le 23 septembre 1895 à Limoges. Elle faisait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français considérées, par présomption irréfragable, comme représentatives par l'État avant la réforme de 2008. En 1921, à la suite de l'exclusion de la Fédération des cheminots, les révolutionnaires quittent la CGT, et créent la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), proche du Parti communiste français (PCF). Les deux organisations se réunissent en 1936. En 1947, la majorité, fidèle à Moscou, refuse le plan Marshall. Le 19 décembre, c'est la scission et la création par les minoritaires (qui refusent la soumission au PC) de la confédération « CGT-Force Ouvrière » (FO). FO tient son congrès constitutif en avril 1948 emportant environ 300 000 adhérents.

Présentation du contenu

[aucune illustration, texte noir et rouge sur fond écru] / [non identifié]. - Paris : Confédération générale du travail (CGT), [1946] (Paris : s.n.). - 1 affiche texte. Date d'après le référendum du 5 mai 1946, relatif à l’adoption du premier projet de Constitution de la IVème République.

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Conserver

Conditions d'accès

Communicable

Conditions d'utilisation

Reproduction par des tiers soumise à autorisation de l'auteur ou de ses ayants droit (jusqu'à 70 ans après sa mort). Les droits patrimoniaux des oeuvres collectives, comme des oeuvres pseudonymes et anonymes, est de soixante-dix ans à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle où l’oeuvre a été publiée (art. 123-3 du CPI). Œuvre orpheline non reproductible par des tiers. En cas d'utilisation, faire porter la mention « Archives CFDT ».

Langue des unités documentaires

Français

Documents séparés

Extrait de « Le Peuple », s.d., nc.

Notes

Le 19 avril 1946, l'Assemblée adopte à une courte majorité un projet constitutionnel qui satisfait socialistes et communistes. L'Assemblée nationale en est le pilier, elle est unique et toute-puissante. "En bref, un régime d'assemblée où les partis prennent le peuple en charge" [Jean-Pierre Rioux, La France de la IVe République, Vol 1, Seuil, 1980]. A la surprise générale, les Français rejettent la Constitution, ce qui est un échec pour le PC et la SFIO et une victoire pour le MRP et pour de Gaulle, défenseurs du primat de l'exécutif. Ce rejet s'explique par la crainte du monocamérisme, conjuguée à la poussée d'un net anticommunisme. Il s'agit en réalité d'un vote qui exprime plus un rejet du PC qu'un désaccord profond avec le texte de la Constitution. De plus, pour la première fois, aucune personnalité prestigieuse n'a jeté son poids dans le camp du oui. Ce vote négatif rend nécessaire l'élection d'une nouvelle Assemblée constituante, qui a lieu le 2 juin 1946.

Mots clés typologiques