Née le 19 juillet 1946 à Perne-en-Artois (Pas-de-Calais) et décédée le 26 décembre 2009, Raymonde Piecuch a été maître auxiliaire, membre de l'Education Nationale ; membre du SNES (Syndicat national des enseignements du second degré) ; membre du SGEN (à partir de 1983) ; secrétaire régionale (1987-1992), secrétaire nationale (à partir de 1992), secrétaire générale adjointe de la fédération (1995-2007) ; membre du Bureau national confédéral  (1998-2006) ; membre du conseil d'administration du CRAP (Cercle de recherche et d'actions pédagogiques).

Raymonde Piecuch a trié les archives de la commission socio-pédagogique en isolant les pièces qu'elle a considérées comme étant les plus intéressantes. Elle y a ajouté les documents se rapportant aux séances du Bureau national confédéral auxquelles elle a assisté en tant qu'élue BNC. Le versement aux archives interfédérales n'a pas été effectué par elle. Le bordereau de versement a été rédigé par Naïma Benachou le 18 mars 2008. Cette dernière a intégré ces documents au versement du secteur politique éducative. Considéré comme les papiers personnels de Raymonde Piecuch, le fonds qui porte désormais son nom n'a fait l'objet d'aucun contrat, ni de don, ni de dépôt.

La majeure partie des documents couvre la période 1997-2007. En effet, entre 1999 et 2006, Raymonde Piecuch exerce la fonction d'élue au Bureau national confédéral. Parallèlement, entre 1997 et 2007, elle anime la commission socio-pédagogique

Les documents de séance, débattus en assemblée, permettent au lecteur d'appréhender le contexte idéologique des réunions du Bureau national confédéral. En tant qu'animatrice de la commission socio-pédagogique, Raymonde Piecuch a participé à plusieurs manifestations et colloques. De ces participations, elle a conservé des notes manuscrites et les dossiers de l'auditeur. Ces documents mettent en relief la réflexion du SGEN en l'inscrivant dans une pensée pédagogique plus large. Le fonds Piecuch est singulier. En effet, la grande partie des documents retrace la réflexion de la commission socio-pédagogique entre 1997 et 2007. L'historien peut y trouver matière à une recherche sur l'évolution de la réflexion et les pratiques pédagogiques en
France. Quant au sociologue, il peut s'intéresser aux conséquences des problèmes de société comme la violence par exemple sur l'institution scolaire. Les notes prises par Raymonde Piecuch lors des bureaux nationaux confédéraux sont intéressantes dans la mesure où elles montrent une vision à la fois  fédérale et personnelle dans les débats confédéraux. Elles viennent compléter celles prises par les permanents confédéraux et des autres fédérations. Confrontées, elles mettent en avant les divergences, les crispations, les consensus. Les cahiers de notes de Raymonde Piecuch sont une source unique pour le chercheur qui pourra y trouver un ressenti sur les réunions, sur les idées défendues par les uns et les autres.

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