Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Origine
Biographie ou Histoire
Fondé par un adhérent de l'Union Catholique du Personnel des Chemins de Fer, le syndicat professionnel des cheminots de France et des colonies (SPCF) voit le jour le 20 février 1918. Il se transforme en fédération (FSPCF) et s'affilie à la CFTC le 17 octobre 1920. Cette fédération calque rapidement son organisation sur celles des réseaux de chemins de fer, alors très indépendants les uns des autres. La fédération est maintenue dans un rôle de coordination et d'intervention sur des problèmes communs à tous les réseaux (salaires, conditions de travail&). En 1931, des commissions techniques sont mises en place par grands services. La fédération progresse et s'affirme peu à peu dans un monde syndical cheminot dominé par la CGT, mais que la scission CGT/CGTU a fragilisé de 1921 à 1935. Pourtant, à la nationalisation des chemins de fer en 1937, un monopole de représentation est accordé à la fédération CGT. Pendant la guerre où les cheminots sont en première ligne, un Comité d'organisation des Fédérations de Cheminots, regroupe les fédérations CGT et CFTC dès le 12 septembre 1940. Gardant leur autonomie, elles se réunissent chaque semaine pour préparer les revendications à présenter à la SNCF. Après la guerre, l'organisation reste profondément marquée par les unions de région et les commissions techniques. En 1955, les secteurs (équivalents des arrondissements SNCF) reprennent l'essentiel des attributions des unions de région. Pour respecter l'évolution de la SNCF, le congrès de 1970 conduit à une régionalisation des structures, comprenant section syndicale au niveau de l'établissement, groupe ou syndicat à l'échelon géographique local et union professionnelle régionale au niveau de la direction régionale de la SNCF. Des unions fédérales de cadres et de retraités complètent ce dispositif depuis 1945. De toutes les organisations qui concourent à la création de la FGTE, la Fédération des cheminots est la plus structurée et dispose des moyens de développer une véritable politique d'ensemble.
En 1961, le secteur organisation confédéral confie à Maurice Nickmilder, de la Fédération des Cheminots, le soin de prendre contact avec les transports routiers, les transports urbains et la batellerie pour jeter les bases d'un regroupement au sein d'une même fédération, de réfléchir avec la fédération des marins aux modalités pour assurer un minimum de secrétariat et d'étudier la possibilité d'une fédération générale des transports groupant ces fédérations, l'aviation civile et éventuellement les cheminots.
De son côté, la fédération des Cheminots pose la question d'une grande fédération des transports dans son rapport « Pour une politique du transport » dès son congrès de 1967. En 1970, le 35e congrès confédéral vote deux textes : une résolution demandant la prise en charge des problèmes des transports à tous les échelons de l'organisation, l'amélioration et le développement des transports collectifs, l'harmonisation sociale entre les différentes branches des transports, et une motion souhaitant « la mise en œuvre de moyens susceptibles de favoriser la réalisation d'un cartel des différentes branches de transports » afin de se développer et de mener une action coordonnée et plus efficace pour atteindre les objectifs fixés. Ce cartel regroupant des militants des fédérations des transports, des cheminots et des gens de mer, tient sa première réunion en octobre 1970. Lors d'une réunion, le 28 mai 1974, les représentants des quatre fédérations (transports, gens de mer, cheminots, FNHET) et l'animateur mandaté par la commission exécutive confédérale, R. Martin, examinent les critères de viabilité et de champ d'activité des fédérations définies par la Confédération. Les fédérations des transports, des gens de mer et la FNHET reconnaissent ne pas remplir les critères, faute de moyens et de militants formés. Les représentants des quatre fédérations arrêtent alors un plan de travail prévoyant une information, une formation communes et l'élaboration d'un rapport de fusion pour fin 1975. Dès 1974, un rapport commun à la Fédération des Cheminots et à la Fédération générale des transports sur une politique socialiste des transports est présenté au conseil national confédéral. Une étape importante est franchie le 22 janvier 1975 avec la création d'une union interfédérale des transports qui doit réaliser la fusion avant le 31 décembre 1976. En avril, les représentants de la FNHET adhèrent à cette interfédérale qui prend le nom d'Union interfédérale des transports et de l'équipement (UITE).
La fusion officielle a lieu le 27 mai 1977 et commence alors l'histoire de la Fédération générale des transports et de l'équipement CFDT. Le dernier congrès de la Fédération des Cheminots, en octobre 1976, approuve massivement, à 86,5% de vote pour, la création de la FGTE. La motion de fusion précise que « l'union fédérale des cheminots conservera en tout état de cause la responsabilité exclusive des moyens en temps découlant des dispositions prévues dans le droit syndical SNCF ». Les nouveaux statuts de l'Union fédérale cheminots sont adoptés au congrès extraordinaire du 27 mai 1977 à 88%. L'article 2 précise « La Fédération des Cheminots CFDT fait partie de la FGTE-CFDT. Elle constitue au sein de la FGTE l'Union fédérale des Chemins de fer », nommée plus communément Union fédérale Cheminots puis CFDT Cheminots.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation
Mode de classement
Cet inventaire contient les archives de toute l'activité syndicale cheminote CFTC-CFDT, qu'elle ait été produite sous le statut fédéral ou union fédérale
Conditions d'accès
Communicable
Informations sur le traitement
Cotes inexistantes : FK/4/15, FK/4/37, FK/4/62 à FK/4/105, FK/4/107 à FK/4/112, FK/4/160 à FK/4/179, FK/4/251
Mots clés producteurs
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation
Conditions d'accès
Communicable
Date
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation
Conditions d'accès
Communicable
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Notes et rapports : débats sur l'organisation de la SNCF, sur les méthodes de sélection et l'orientation du personnel, enquête sur la production et les chemins de fer, historique des changements de titres de la fédération depuis 1921 ; projet de modification du titre ; note sur la question des décrets lois du 12 novembre 1938.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
Conservation
Conditions d'accès
Communicable
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.