Créé par la CFTC le 25 juin 1956 sous la forme d'une association loi 1901, le BRAEC connaît trois dénominations successives : Bureau de recherches et d'action économique (1956-1975), Bureau de recherches, d'analyses et d'études confédérales (1975-1980), puis Bureau de recherches, d'analyse et d'études coordonnées (1980-1988). Son objectif vise à "entreprendre toutes recherches, études et actions dans le domaine économique, de nature à améliorer le niveau de vie des travailleurs et leurs connaissances en matière de science économique"[1]. Organisé en sections, le BRAEC réalise et diffuse des notes et études numérotées en continu (juin 1957-mai 1989) pour chacune des sections "Économiques et sociales", "Des techniques nouvelles", "Industrielle", "Syndicalisme et politique", "Conditions de travail ergonomie" et "Assistance technique aux secteurs". En outre, une série de quarante-deux notes et documents du BRAEC (juillet 1977-décembre 1987), et des notes de lecture (juin 1957-mai 1989) viennent compléter cet effort d'apport de connaissance.

[1] « Extraits des statuts du BRAEC », in Le BRAEC, Bureau de recherches et d'action économique. Archives confédérales, CH/8/1553.

Versement

"Les Après-midi du BRAEC", rencontres et entretiens : documents sonores

Débats organisés par les " Après-Midi du BRAEC" (1980-1988) : CH/8/266

Activité du groupe de travail confédéral sur l'histoire et l'identité de la CFDT

• CDOF/36/1 : (1986-1987)
• CDOF/36/2 : (1987-1989)

Conférences des Après-midi de l'ARES (1988-1993) : CARES/30/3

Notes, études et documents du BRAEC (1957-1989) : CJ/34

ROSANVALLON Pierre, né à Blois en 1948, Pierre Rosanvallon fait ses études à HEC. Après avoir été permanent syndical puis Secrétaire confédéral à la CFDT (fondateur et rédacteur en chef de "CFDT aujourd'hui"), et après avoir publié "L'Âge de l'autogestion" (1976) et "Pour une nouvelle culture politique" (1977), il devient en 1977 directeur du Centre Travail et Société de l'Université Paris-Dauphine sur proposition de Jacques Delors. En 1978, alors qu'il a décliné une proposition du Parti socialiste de se présenter aux élections législatives, il obtient un doctorat de 3e cycle en histoire sous la direction de Claude Lefort, qu'il publie en 1979 sous le titre "Le capitalisme utopique. Histoire de l'idée de marché". Puis, après avoir crée en 1982 la Fondation Saint-Simon avec François Furet, il rejoint l'EHESS en 1984 où il soutient une thèse de doctorat ès lettres et sciences humaines consacrée à Guizot, qu'il publie en 1985 ("Le moment Guizot"). Il est nommé directeur d'études en 1989, puis directeur du centre de recherches politiques Raymond-Aron en 1992. En 2001, il est élu Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique. [source : Cairn Info, mis en ligne le 06/01/2012, consulté le 16/02/2023]

Débat