En 2001, une réforme interne à l'organisation de la Confédération instaure les services confédéraux, entrainant le regroupement des départements Analyse, recherche économique et sociale et Vie en société dans un service Économie et société. Créé lui aussi en 2001, le service Recherche et diagnostics (2001-2006) est fondu au sein du service Économie et société en 2006. Ce service était spécifiquement chargé d'assurrer la maîtrise d'œuvre et le suivi de la réalisation des recherches et apporter à la Confédération un appui méthodologique dans les domaines de l'enquête et des analyses ; il supervisait les activités des associations créées et administrées successivement par la CFDT : Institut pour le développement de l'éducation permanente ou IDEP (1982-1993), Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale ou "L'Observatoire" (1994-2001), Centre d'analyse et de recherche sur l'innovation sociale ou CARIS (2002-2005). Déjà rattaché au service Analyse, recherche économique et sociale avant 2001, la Documentation et les Archives restent associées au service Économie et société.

Dans le courant des années 1970, commence à se poser sérieusement le problème du traitement des archives, du fait de l'inflation de la production de chaque secteur confédéral, par manque de place mais aussi en raison du déménagement des bureaux en 1977[1]. Dès 1976, le secteur politique confédéral avait donné quelques recommandations de tri. Dans la foulée, une section Archives est créée au sein du service confédéral Documentation, déjà existant. En 1978, un questionnaire initié par le Centre d'histoire du syndicalisme[2] est diffusé par le secteur Politique à l'ensemble de la confédération, des fédérations, et des unions régionales et départementales. Ce premier recensement permet de renforcer le rôle de la section Archives, épaulée à partir de 1980 par un comité de patronage des archives confédérales. Le dernier déménagement de la confédération dans le courant de l'été 1984[3] aboutit à la création des Archives confédérales, le 17 avril 1985. Louisette Battais, militante CFDT et enseignante de formation en prend la responsabilité jusqu'en octobre 1996. Du 15 juin 1985 au 31 décembre 1994, elle est assistée de Pierre Autexier, secrétaire confédéral et en mission de collecte et de traitement des archives à temps partiel ; il est en outre chargé de pousuivre la connaissance de l'hstoire de la CFDT à travers des sessions de formation au niveau confédéral, fédéral et régional.

[1] Déménagement de 350 mètres, du 26 rue de Montholon au 5 rue Cadet (Paris 9e).
[2] Fondé en 1966, le centre d'histoire du syndicalisme a pris successivement le nom de Centre de recherche sur les mouvements sociaux et le syndicalisme (CRHMSS), Centre d'histoire sociale du XXème siècle (CHS), puis Centre d'histoire sociale des mondes contemporains.
[3] Déménagement du 5 rue Cadet au 4 boulevard de la Villette (Paris 19e).

Créé en 2017, le réseau Archives et mémoires est piloté par l'Unité Documentation-Archives et entend répondre à deux objectifs interdépendants : collecter et promouvoir la mémoire de l'organisation CFDT et renouer avec la collecte de la mémoire militante de la CFDT sous la forme de témoignages oraux. 

Dans les territoires, il s'agit de coordonner et de soutenir la création de groupes relais dans les organisations CFDT. La collecte de la mémoire militante, est non seulement porteuse d'une dynamique territoriale, mais elle va aussi dans le sens d'un meilleur partage des connaissances et de la culture de la CFDT.

Type d'entrée : versement

Date d'entrée : 30/03/2022

Interview : document sonore