Collection des publications périodiques syndicales chrétiennes, CFTC puis CFDT

  • Présentation du contenu :

    Les publications référencées dans le présent inventaire sont regroupées dans quatre grandes parties listées ci-après :

     

    • Publications syndicales chrétiennes dont la parution débute avant la fondation de la CFTC en 1919.

    Le Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (SECI) est la publication mensuelle du syndicat éponyme fondé en 1887. Si la publication débute en 1880, la collection conservée aux Archives de la CFDT commence à partir du numéro 21 (mai 1894). Le Bulletin du SECI prend le nom de L'Employé en janvier 1901, avec une tomaison en continu. La Travailleuse dont la publication débute en février 1913 est d'abord diffusée au nom des intérêts professionnels féminins, puis à partir de 1922, de la Fédération française des unions des syndicats professionnels féminins fondé en 1918.

     

     

    • Publications confédérales CFTC puis CFDT.

    La publication Syndicalisme débute en janvier 1936 et remplace la circulaire Syndicalisme chrétien (1931-1936) dont la parution s'achève à la même date. Le nom de Syndicalisme évolue en Syndicalisme Hebdo à partir du n°1396 du 1er juin 1972 ; néanmoins, la tomaison reste inchangée et se poursuit en continu. Plusieurs suppléments sont également édités : Argumentaire et Mode d'emploi (depuis 2002), Vrai/faux (depuis 2013), Repère(s) (2015-2016), Trésorerie (1979-1990), Tables analytiques/index (1980-1985, 1994), Catalogues CFDT (depuis 1978), Lettres aux diffuseurs (1985-1990), des hors-séries (depuis 1947) et Syndicalisme Outre-mer (mars 1950-novembre 1956). Ce dernier supplément se veut un organe de liaison autant qu'un bulletin d'information à destination des organisations CFTC d'outre-mer et met notamment en lumière l'évolution des débats parlementaires conduisant à l'adoption du Code du travail dans les territoires et territoires associés relevant du ministère de la France d'outre-mer[1]. Syndicalisme Magazine (décembre 1949-novembre 1975) et le Magazine du Travail (mars 1955-avril 1961) sont des numéros spéciaux de Syndicalisme ; ces trois titres ont également une tomaison commune. À partir de décembre 1976, CFDT Magazine succède à Syndicalisme Magazine . CFDT en Direct (janvier 1996-novembre 2002), sous-titrée « Lettre mensuelle de la CFDT » propose une information synthétique sous la forme d'un dépliant quatre pages ; 10 à 11 numéros sont publiés par an.

    ENO, Bulletin de l'Ecole normale ouvrière confédérale (1936-1939) est la publication de l'école éponyme et, à partir de janvier 1939, de l'Institut confédéral d'études et de formation syndicale (ICEFS). Il est remplacé en 1947 par Formation (1947-1971) publié au nom du seul ICEFS.

     

    Éditée par la CFTC et dirigée par Maurice Bouladoux, Recherches (1953-1962) est une publication qui voit le jour en mai 1953. Son objectif est de dépasser le stade de l'information et de la formation traditionnelles, de faire en sorte que les lecteurs apprennent à se faire une opinion personnelle à travers les grands évènements du monde moderne[2]. CFDT Aujourd'hui (mai 1973-avril 1997) se propose d'être un outil d'action et de réflexion « pour les militants engagés dans la difficile et passionnante construction du socialisme autogestionnaire »[3] ; Pierre Rosanvallon en est le rédacteur en chef jusqu'en décembre 1977. La Revue de la CFDT (juin 1997-février 2003) qui lui fait suite aspire à ce que le syndicalisme contribue à l'éclairage des mutations en cours en traitant les questions de monnaie unique, Europe sociale, élargissement, mondialisation, etc. La Revue (septembre 2013-août 2018) poursuit ce travail d'analyse avec des articles traitant d'économie et protection sociale ou de sujets de société dans leur dimension territoriale et nationale, tant sur le plan européen ou international.

    En janvier 1978, paraît le premier numéro d' Action juridique (depuis janvier 1978) dont l'objectif est de faire le lien entre action juridique et action syndicale : au fil des années, la publication est amenée à traiter de nouvelles questions telles que la réglementation ou la durée du travail, l'hygiène et la sécurité.

     

    À partir de 1983, la CFDT réalise périodiquement des études de recherche financées par l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES), organisme au service des organisations syndicales représentatives des travailleurs, fondé en 1982, et qui soutient notamment les travaux de recherche propres à chaque organisation syndicale ; quelques rares études sont financées par le Fonds social européen (FSE), principal levier financier de l'Union européenne pour la promotion de l'emploi ; une seule étude, datée de 1998, est prise en charge par la caisse des dépôt et consignations (CDC). Certaines de ces études ont été publiées pour le compte de l'Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale (1993-2001) et du Centre d'analyses et de recherches sur l'innovation sociale (CARIS, 2002-2014), associations loi 1901 créées et administrées par la CFDT.

     

     

    • Publications d'influences proches de la Confédération.

    Le Sillon (1897-1909) est la publication du mouvement politique et idéologique éponyme fondée en 1894 par Marc Sangnier et consacrée à l'éducation populaire. Son objectif vise à rapprocher le monde ouvrier du christianisme. La Démocratie (1909-1914, 1919-1921, 1924-1933) est un journal fondé en 1910 par Marc Sangnier, qui se substitue à la publication Le Sillon ; la collection parcellaire conservée par les Archives confédérales de la CFDT débute au n°6 du 25 décembre 1921. Jeune République (1914-1985) est le journal de la Ligue de la Jeune République , renommé parti de la Jeune République en 1936. La publication disparaît avec la mise en sommeil du parti en 1985 ; la collection conservée par les Archives confédérales de la CFDT couvre de façon discontinue la période 1931-1972.

     

    Équipes syndicalistes chrétiennes (mai 1956-septembre 1963) est la publication du courant dit majoritaire de la CFTC, co-créée par Jacques Tessier et Marcel Paimboeuf. En sus du secrétariat et de la direction, Jacques Tessier rédige la quasi-totalité des articles de 1956 à 1963. Après l'évolution de 1964, Jacques Tessier devient le secrétaire général (1964-1970) puis le président (1970-1980) de la CFTC dite maintenue. Reconstruction (janvier 1946-juillet 1974) est à ses débuts le bulletin d'un « groupe d'études » issu du courant dit de la minorité CFTC, constitué en janvier 1946 pour la mise en commun d'informations, de travaux, de réflexions sur les problèmes concernant la reconstruction démocratique de la France au sortir de la Seconde Guerre mondiale, spécialement dans ses rapports avec le mouvement ouvrier. Aux notes et études partiellement numérotées (janvier 1946-décembre 1947), suivent les Cahiers des groupes Reconstruction (octobre 1953-juillet 1956), puis les Cahiers Reconstruction (août 1956-juillet 1974).

     

    Les deux titres Équipes syndicalistes chrétiennes et Reconstruction ne sont pas des publications confédérales diffusées au nom de la CFTC ou de la CFDT.

     

    • Publications des associations CFDT, dites « Outils ».

    Info Consom (novembre 1982-avril 1997) et Info antenne (avril 1987-janvier 1998) sont deux publications diffusées par l'association ASSECO ; la première est à destination de ses adhérents, la seconde à la cinquantaine d'antennes locales. Elles visent à faire connaître les problèmes des consommateurs et des usagers et rendent compte des études dans le domaine de la consommation.

     

    Organisé en sections, le BRAEC réalise et diffuse des notes et études numérotées en continu (juin 1957-mai 1989) pour chacune des sections « Économiques et sociales », « Des techniques nouvelles », « Industrielle », « Syndicalisme et politique », « Conditions de travail ergonomie » et « assistance technique ». En outre, une série de quarante-deux notes et documents du BRAEC (juillet 1977-décembre 1987), et des notes de lecture (juin 1957-mai 1989) viennent compléter cet effort d'apport de connaissance.

    Publiée par l'association CELIC, la revue L iaison CE (mai 1981-août 1999) couvre le champ des prérogatives des CE (comités d'entreprise), CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et COS (comités d'œuvres sociales).

    CELIDE Magazine (septembre 1999-décembre 2001) est la publication de l'association éponyme Conseils, expertises, liaisons, informations, débats et études (CELIDE). Elle propose une expertise sur les attributions sociales et culturelles des CE, CHSCT et comités assimilés des secteurs privé et public.

    Turbulences (janvier 1993-février 1999) est la publication de l'association éponyme des jeunes CFDT. Elle vise d'abord à répondre aux problèmes que rencontrent les jeunes en amont de leur entrée sur le marché du travail, à aborder les sujets sociétaux et à les sensibiliser au syndicalisme.

    Publiée par l'Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale, La Lettre de l'Observatoire (15 juin 1995-1er septembre 2000) s'emploie à anticiper les mutations du monde du travail et les besoins des salariés, à être en situation de propositions pour l'organisation.

    [1] Loi n° 52-1322 du 15 décembre 1952. Pour tout complément d'information relatif à ce sujet, se reporter au mémoire de Master de Nicolas Guinard, L'implication du MRP et de la CFTC dans l'adoption du Code du travail dans les territoires d'outre-mer (1944-1952) - Mémoire en vue de l'obtention du master 2 de recherche en Histoire contemporaine sous la direction de Dzovinar Kevonian ; Nanterre : Université Paris Ouest Nanterre, juin 2018, 223 p.
    [2] Recherches, n°1, mai 1953, p.2. Archives confédérales, CJ/14/1.
    [3] CFDT Aujourd'hui, n°1, mai 1973, p.2. Archives confédérales CJ/15/1.

  • Date :

    1894-2022

  • Description physique :

    Importance matérielle : La collection se compose de 493 articles répartis dans 159 boîtes (135 boîtes de conservation verticales, 10 boîtes de conservation à plat petit format, 14 boîtes de conservation à plat grand format) et représentant un volume total d'environ 23,49 mètres linéaires.

  • Cote :

    CJ/1-CJ/40

  • Langue : Français

  • Organisme : Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris
  • Origine : Avant la fondation de la CFTC en 1919 : Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (SECI) ; Fédération française des syndicats d'employés catholiques ; Fédération française des unions des syndicats professionnels féminins ; Le Sillon ; la Ligue de la Jeune République.

    À partir de 1919 : Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) ; Confédération française démocratique du travail (CFDT).
    Associations créées et administrées par la CFDT : Association études consommation (ASSECO) ; BRAEC, Bureau de recherches et d'action économique (1956-1975), Bureau de recherches, d'analyses et d'études confédérales (1975-1980), puis Bureau de recherches, d'analyse et d'études coordonnées (1980-1988) ; Association nationale d'information et liaison des activités sociales et culturelles des comités d'entreprise et organismes des secteurs publics (CELIC) ; Association Jeunes CFDT ; Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale.
  • Biographie ou Histoire :

    Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (SECI)

    Le 21 mars 1884, la loi Waldeck-Rousseau relative à la liberté des associations professionnelles ouvrières et patronales, abroge la loi Le Chapelier du 17 juin 1791 et autorise la mise en place des syndicats. Les premiers syndicats chrétiens apparaissent rapidement, avant même que l'Église définisse publiquement sa doctrine sociale en 1891, par l'encyclique Rerurum Novarum du pape Léon XIII. À l'initiative de Jean-Baptise Giraudias, Frère des Écoles chrétiennes connu sous le nom de Frère Hiéron, se constitue à Paris le 13 septembre 1887 le Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (SECI), à l'origine de la CFTC. Le syndicat se développe fortement entre 1890 et 1914, passant de 250 à 10 000 adhérents. En 1913, la plupart des militants chrétiens se rassemblent dans une Fédération française des syndicats d'employés catholiques, regroupant près de 13 000 adhérents. Jules Zirnheld, à la tête du SECI depuis le 31 janvier 1906, joue un rôle essentiel dans la création de cette fédération, tout comme Gaston Tessier qui en devient le Secrétaire général. En 1964, hostile à la déconfessionnalisation de la confédération, le SECI décide dans sa majorité de rejoindre la CFTC dite maintenue.

    La publication du Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie débute en 1890. Néanmoins, la collection conservée par les Archives de la CFDT débute au n°21 (mai-juin 1894). En 1901, la publication prend le nom de L'Employé et, à partir du 5 juin 1914, est diffusée au nom du SECI et de la Fédération française des syndicats d'employés catholiques.

     

    Fédération française des syndicats d'employés catholiques

    En 1913, Jules Zirnheld, Charles Viennet et Gaston Tessier sont respectivement Président, Secrétaire général et Secrétaire général adjoint du SECI. Afin de fédérer vingt-cinq syndicats français d'employés et employées catholiques, le SECI, réuni en congrès les 11 et 12 mai 1913, fonde la Fédération française des syndicats d'employés catholiques. L'Employé devient alors l'organe commun de communication du syndicat et de la fédération à partir du n°242 (5 juin 1914).

    Continuant d'œuvrer pour le rassemblement du syndicalisme chrétien, un congrès est organisé les 1er et 2 novembre 1919 au 5, rue Cadet à Paris, nouveau siège du SECI. La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) est fondée : Jules Zirnheld en prend la présidence et Gaston Tessier en devient le premier Secrétaire général.

    En 1957, la CFTC décide en congrès de la mise en place des fédérations d'industrie, qui viennent se substituer aux fédérations de métier. La Fédération française des syndicats d'employés catholiques, pierre angulaire de la centrale chrétienne, s'oppose en vain à cette évolution. En 1964, la majorité des employés adhérant à la fédération décide de rejoindre la CFTC dite maintenue. En février 1965, la minorité de la fédération ayant fait le choix de rester à la CFDT se transforme en Fédération des services, du commerce et du crédit.

     

    Fédération française des unions des syndicats professionnels féminins

    Fondés en 1910 à l'initiative des Dames du Cénacle, trois syndicats féminins dits de l'impasse Gomboust, celui des employées, des ouvrières en atelier et des ouvrières à domicile, se réunissent avec le syndicat de l'aiguille de la rue Vercingétorix, fondé en 1916 par Andrée Butillard et Aimée Novo, dans une Fédération française des unions des syndicats professionnels féminins. Le congrès constitutif a lieu en 1918 et la fédération installe son siège social boulevard des Capucines à Paris.

    À partir de février 1913, La Travailleuse est d'abord diffusée au nom des intérêts professionnels féminins, puis à partir de 1922, devient l'organe de la Fédération française des unions des syndicats professionnels féminins.

     

    Le Sillon

    Fondé en 1894 par Paul Renaudin (1873-1964) puis dirigé par Marc Sangnier (1873-1950), Le Sillon est un mouvement politique et idéologique consacré à l'éducation populaire. À une époque où s'affrontent une gauche anticléricale et une droite revendiquant un héritage catholique, Le Sillon et sa publication éponyme (1897-1909) visent à réconcilier le monde ouvrier avec le christianisme. Moderniste et républicain, le mouvement est de plus en plus critiqué par l'Eglise, notamment pour son affirmation de l'autorité des chrétiens sur l'Église, et non de celle du pape et des évêques. Par sa lettre pontificale du 25 août 1910, le pape Pie X condamne Le Sillon qui se dissout de lui-même.

     

    La Ligue de la Jeune République

    La Ligue de la Jeune République est un parti politique français fondé par Marc Sangnier (1873-1950) en 1912. Renommé en 1936 Parti de la Jeune République (JR), Les quatre députés JR présents à l'Assemblée nationale [réunion de la Chambre des députés et du Sénat sous le régime de la IIIe République], le 10 juillet 1940, votent contre les pleins pouvoirs à Pétain. Maurice Schumann, membre depuis 1935, est la principale voix à la radio londonienne de la France libre. La Jeune République conserve son autonomie à la Libération, malgré les appels du Mouvement républicain populaire (MRP) à le rejoindre. Ce petit parti poursuit une ligne originale, défendant un programme social avancé et attire alors de nombreux déçus du MRP, dont Henri Grouès, dit l'abbé Pierre. En 1957, la majorité de la Jeune République notamment le jeune Jacques Delors- décide de sa fusion avec le Mouvement de libération du peuple (MLP) et le Mouvement Uni de la Nouvelle Gauche, formant ainsi l'Union de la gauche socialiste (UGS), future composante du Parti socialiste unifié (PSU). Toutefois, une petite minorité maintient le parti qui développe un « socialisme personnaliste » avant de se mettre en sommeil en 1985[1].

     

    Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)

    C'est en réaction au syndicalisme révolutionnaire de la Confédération générale du travail (CGT)[2] et en opposition à son anticléricalisme et sa conception de la lutte des classes que nait le syndicalisme chrétien. Il entend s'inspirer dans son action de la doctrine sociale de l'Église, définie en 1891 par le pape Léon XIII, dans l'encyclique Rerum Novarum. Par ce texte, l'Église catholique montre sa préoccupation face aux problèmes du monde ouvrier et articule sa réponse dans le sillage du développement du socialisme et du communisme. Les premiers syndicats chrétiens apparaissent dès 1885[3]. Le retour à la France de l'Alsace-Lorraine à l'issue de la Première Guerre mondiale accélère la constitution d'une confédération à partir des éléments dispersés. Les 1er et 2 novembre 1919 se tient le congrès constitutif de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec pour président Jules Zirnheld et comme secrétaire général Gaston Tessier.

     

    Jusqu'en 1958, il n'existe pas de véritable secteur. Les activités confédérales sont traitées au sein de commissions ad hoc[4]. La « propagande[5] » ou communication comme on dirait aujourd'hui, est alors considérée avec la formation comme un axe essentiel. C'est ainsi que voit le jour une commission Propagande, problèmes féminins, jeunes, loisirs[6], placée sous la responsabilité de Simone Troisgros, assistée de Roger Tarnaud. En 1958, la commission devient le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes, toujours animée par Simone Troisgros et Roger Tarnaud jusqu'en 1962. En 1960 est créé un service de l'économat, rattaché au secteur Organisation, qui est essentiellement destiné à faciliter la réalisation et la diffusion du matériel d'information. La presse ne constitue pas un secteur en tant que tel. Quant aux publications Syndicalisme Hebdo (depuis 1936) et Syndicalisme Magazine (1950-1975)[7], elles sont sous la responsabilité de deux permanents. Dès 1961, ils s'entourent de collaborateurs journalistes extérieurs, pour la rédaction et la mise en page des publications[8].

    Suite à l'arrivée d'Eugène Descamps au poste de Secrétaire général en 1961, le secrétariat confédéral est réorganisé. Le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes devient le secteur Féminin et loisirs (1962-1970). Les termes de propagande, d'information et de communication disparaissent de l'organigramme confédéral. Néanmoins, il existe des secteurs dits « annexes » que forment notamment l'économat, l'atelier de tirage, Syndicalisme (de la publication éponyme) et l'édition[9].

    Dans la mesure où le nombre de tracts, dépliants, plaquettes, affiches, brochures va croissant, le rapport d'activité du congrès confédéral de 1963[10] signale un nouveau secteur intitulé Édition[11]. Ce service travaille en lien avec l'Économat pour la réalisation du matériel d'information et avec le service Juridique pour l'édition des brochures à destination des délégués du personnel et des comités d'entreprise.

     

    Confédération française démocratique du travail (CFDT)

    Reconstituée en 1944, la Confédération maintient dans ses statuts la référence à la doctrine sociale de l'Église puis, à partir de 1947, à l'humanisme chrétien. Toutefois, assez rapidement, un certain nombre de militants remet en cause l'orientation chrétienne. Une nouvelle génération, issue de 1936 et de la Résistance, accède à des postes de responsables. Un congrès extraordinaire est convoqué au Palais des Sports de Paris, les 6 et 7 novembre 1964, où les partisans de « l'évolution » l'emportent. La CFTC devient la Confédération française démocratique du travail.

    Le rapport d'activité du congrès confédéral de 1967 souligne l'effort du service Economat pour les années 1966-1967 visant à accroître le matériel de communication[12]. En janvier 1971 la CFDT crée Montholon-Services (MS), organisme de réalisation et de diffusion du matériel d'action syndicale. Montholon-Services et son atelier de reprographie s'installent dans les locaux de la Confédération au 26, rue de Montholon.

     

    Le congrès confédéral de 1973[13] est l'occasion pour le Bureau national de présenter un rapport intitulé « La CFDT et l'information »[14]. Dans sa résolution, le congrès décide de privilégier la diffusion de l'information et la publication de Syndicalisme Hebdo, perçu comme l'organe alimentant la réflexion, la discussion et l'action collective. À partir de 1978 est créé un service Diffusion, rattaché à la fois au secteur Information et au secteur Financier. Il est en charge de la diffusion non seulement de Syndicalisme, mais aussi de l'ensemble des autres publications confédérales[15].

    En 1988, Montholon-Services, qui gère notamment l'atelier de tirage, connait des difficultés financières. La CFDT accepte alors de vendre la société à quatorze de ses salariés qui la reprennent sous la forme d'une société coopérative et participative (SCOP)[16].

     

    La conception et la réalisation des publications confédérales relève actuellement des attributions du service Information Communication.

     

    Association études consommation (ASSECO)

    L'association Études et consommation CFDT (ASSECO-CFDT) est créée le 3 avril 1981[17]. Disposant d'une cinquantaine d'antennes locales, elle a pour objet d'assurer l'information, la formation, la défense de ses adhérents ; de les représenter dans les différentes instances ayant à connaître des problèmes de consommateurs et d'usagers ; de mener des études dans le domaine de la consommation. Les actions de l'ASSECO-CFDT sont un vecteur pour développer la CFDT et amener l'adhésion à l'organisation syndicale. L'association est membre de ConsoFrance, coordination des associations de consommateurs au niveau européen et international.

     

    BRAEC

    Créé par la CFTC le 25 juin 1956 sous la forme d'une association loi 1901, le BRAEC connaît trois dénominations successives : Bureau de recherches et d'action économique (1956-1975), Bureau de recherches, d'analyses et d'études confédérales (1975-1980), puis Bureau de recherches, d'analyse et d'études coordonnées (1980-1988). Son objectif vise à « entreprendre toutes recherches, études et actions dans le domaine économique, de nature à améliorer le niveau de vie des travailleurs et leurs connaissances en matière de science économique »[18]. Le BRAEC est organisé en sections qui produisent chacune des études : sections « Économiques et sociales », « Des techniques nouvelles », « Industrielle », « Syndicalisme et politique », « Conditions de travail ergonomie » et « assistance technique aux secteurs ».

     

    Association nationale d'information et liaison des activités sociales et culturelles des comités d'entreprise et organismes des secteurs publics (CELIC)

    La création en 1981 du CELIC sous forme d'association loi 1901, s'inscrit avec la volonté de la CFDT de « resyndicaliser » l'action des élus d'entreprises. L'association propose deux types de formations : des sessions spécialisées sur des thèmes spécifiques aux préoccupations des élus des comités d'entreprise (CE) (gestion du budget d'un CE, 1% logement, activités sociales et culturelles, etc.) et des rencontres nationales, telles que les Forum CE, ayant lieu tous les deux ans à partir de 1984. En 1999, la fusion du CELIC avec l'Institut pour l'amélioration des conditions de travail (INPACT, 1983-1999)[19] aboutit à la création d'une nouvelle association, le CÉLIDÉ.

     

    Association Conseils, expertises, liaisons, informations, débats et études (CÉLIDÉ)

    Les statuts de l'associations sont publiés au Journal officiel le 10 avril 1999 et l'assemblée constitutive se réunit le 27 octobre 1999. Soulignant son appartenance à la CFDT, l'assemblée générale et le Conseil d'administration sont composés de représentants de la Confédération, des fédérations et des unions régionales interprofessionnelles. Le CÉLIDÉ a vocation à offrir un guichet unique en matière d'expertises et des attributions sociales et culturelles, à destination des CE, CHSCT et comités assimilés du secteur privé et public.

     

    Turbulences, association Jeunes CFDT

    Organisée par la Confédération, une première rencontre nationale Jeunes-Turbulence a lieu les 26-27 octobre 1985 à Angers[20]. Néanmoins, le principe de créer une association jeunes est prise lors du 42e congrès confédéral de Paris (7-10 avril 1992) et celle-ci est créée à l'occasion du Conseil national confédéral des 27-29 janvier 1993. L'association a pour fonction la présyndicalisation des jeunes qui, par leur statut ou leur situation face à l'emploi (apprentis, précaires, étudiants, chômeurs), ne peuvent être adhérents CFDT. Une association nationale est placée sous la responsabilité du Bureau national et le suivi est assuré par la Commission exécutive. Dans les territoires, les organisations CFDT peuvent créer leur association locale qui bénéficie dès lors des services proposés par l'association nationale (magazine Turbulences).

     

    Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale

    Succédant à l'Institut pour le développement de l'éducation permanente (IDEP, 1982-1993), l'Observatoire des relations professionnelles et de l'innovation sociale (1993-2001) est une association loi 1901 créée et administrée par la CFDT. À travers ses études et sa Lettre de l'Observatoire, il vise à améliorer la connaissance des résultats de la négociation collective, analyser les évolutions des relations professionnelles, aider l'organisation à anticiper les mutations du monde du travail et les besoins des salariés et être en situation de propositions[21]. Sa dissolution en 2001 coïncide avec la reprise de ses activités par le Centre d'analyses et de recherches sur l'innovation sociale (CARIS, 2002-2014), autre association CFDT ; outil de liaison entre le service confédéral Recherches et diagnostics (2001-2006) et l'extérieur de l'organisation, le CARIS n'a plus d'activité à partir de 2005 et finit par se dissoudre en 2014.[22]

     

    [1] Le Parti de la Jeune République ne se serait pas dissout formellement en 1985. Voir Jacques-Olivier Boudon (dir.), La Jeune République, 1912 à nos jours. Histoire et influence, Paris, Honoré Champion (Bibliothèque d'études des mondes chrétiens), 2017, 348 p.
    [2] Confédération générale du travail fondée à l'occasion de son congrès constitutif tenu à Limoges, du 23 au 28 septembre 1895.
    [3] Michel-François Launay, Le syndicalisme chrétien en France de 1885 à 1940. Origines et développement, thèse de doctorat d'Etat en histoire, soutenue à l'Université de Paris I, le 28 mars 1981. Paris, [s.n.], 1980, 5 vol., 2551 f.
    [4] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), Secrétariat confédéral, 1953-1980, document de travail, avril 1980. Archives confédérales, CJ/34/32, p.10.
    [5] Le terme « propagande » ne revêtait pas la connotation péjorative qu'il peut avoir aujourd'hui.
    [6] 27e congrès confédéral, Asnières, 23-25 mai 1953.
    [7] Faisant suite aux Circulaires confédérales (1919-1930) et à Syndicalisme chrétien (1931-1936), Syndicalisme est créé en janvier 1936. La publication est suspendue de février 1940 à novembre 1944 et devient hebdomadaire à sa reprise. De 1950 à janvier 1975 s'intercale dans les publications hebdomadaires un mensuel intitulé Syndicalisme Magazine. Ce titre devient CFDT Magazine en février 1975.
    [8] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), op. cit. Archives confédérales, CJ/34/32, pp. 15-16.
    [9] Ibid, pp. 35-36.
    [10] 32e congrès confédéral, Issy-les-Moulineaux, 13-16 juin 1963.
    [11] Rapport d'activité du 32è congrès confédéral, feuillet n°8, p.13. Archives confédérales, CG/11/53.
    [12] Rapport d'activité du 34è congrès confédéral, feuillet n°10, p.4. Archives confédérales, CG/11/62.
    [13] 36e congrès confédéral, Nantes, 30 mai-3 juin 1973.
    [14] En l'absence de Frédo Krumnov, le rapport a été présenté par Pierre Hureau. La CFDT et l'information, rapport présenté par le Bureau national. Syndicalisme numéro spécial, supplément au n°1430 du 1er février 1973. Archives confédérales, CG/11/78.
    [15] Bureau de recherches d'analyses et d'études confédérales (BRAEC), op. cit. Archives confédérales, CJ/34/32, p. 71.
    [16] « Situation de Montholon-Services », note de la Commission exécutive du 21 mars 1988. Archives confédérales, CG/8/1263.
    [17] « Création et statuts ASSECO CFDT ». Archives confédérales, CH/8/849.
    [18] « Extraits des statuts du BRAEC », in Le BRAEC, Bureau de recherches et d'action économique. Archives confédérales, CH/8/1553.
    [19] L'INPACT, association loi 1901, est fondé en 1983 de la volonté de doter les élus d'entreprises d'un outil capable de les aider dans leur prise en charge des conditions de travail. Il s'est construit sur un mode confédéré (géré par les fédérations, régions, et confédération). L'INPACT propose des journées de formation, une expertise sur les conditions de travail au profit des élus CHSCT, voire CE et un travail d'information en rédigeant des articles dans Liaison CE.
    [20] « Bilan Turbulence », note de la Commission exécutive confédérale. Archives confédérales, CG/8/1153.
    [21] Notes de la Commission exécutive confédérale des 6 septembre et 25 octobre 1993. Archives confédérales, CH/8/1511, CH/8/1518.
    [22] Pour en savoir plus sur le CARIS, voir les notes de la Commission exécutive confédérale des 8 octobre 2001 et 3 mars 2014. Archives confédérales, CG/8/1884 et CG/8/2399.

  • Histoire de la conservation :

    Modalités de conservation inconnues avant 1985, date de fondation du service des Archives confédérales CFDT. Certaines publications semblent avoir été conservées un temps dans des classeurs perforés, ce qui explique que certains numéros de Syndicalisme aient des marges perforées. Depuis 2019, les publications présentées dans cet inventaire sont conservées dans du matériel de conservation adapté.

  • Accroissement :

    La collection des publications périodiques s'alimente au fil de l'eau, par les versements de l'unité Presse du service Information communication confédéral. La cotation est réalisée en continu, avec une nouvelle sous-série pour chaque nouveau titre de publication.

  • Mode de classement :

    Un premier classement des publications périodiques a été réalisé en 1992 réunissant dans un même inventaire (série CF) des publications d'organisation syndicales chrétiennes pour lesquelles la publication débute avant la fondation de la CFTC en 1919, des publications de la confédération CFTC puis CFDT et de leurs « outils » (associations loi 1901 créées et administrées par l'organisation), des revues de presse constituées par le service Documentation CFDT et diverses publications issues d'autres organisations syndicales et patronales françaises et étrangères. En 2003, ce premier inventaire a été complété sans modification du plan de classement.

     

    En 2019, les Archives confédérales CFDT ont entrepris une refonte du cadre de classement afin de dissocier quatre ensembles jusqu'ici réunis :

    - Les publications syndicales chrétiennes dont la parution débute avant 1949, les publications confédérales CFTC puis CFDT, celles des « outils » CFDT (associations loi 1901) et celles des groupes ou mouvements d'influence proches de la confédération -Marc Sangnier et courants dits majoritaires et minoritaires de la confédération avant la déconfessionnalisation de 1964- (série CJ).

    - Les circulaires aux organisations, notes internes et communiqués de presse (série CL).

    - Les revues de presse constitués par le service Documentation (série CD).

    - Les publications d'organisations non CFDT (série CF)

     

    Dans le présent inventaire, chaque titre de publication se voit attribué une sous-série (CJ/n). À titre d'exemple, les Bulletins du Syndicat des employés, du commerce et de l'industrie (SECI) constituent la première sous-série CJ/1. La sous-série s'alimente avec les numéros de ce seul titre. S'il existe un supplément périodique, une autre sous-série est ouverte.

     

    Le plan de classement est organisé en quatre parties principales : publications syndicales chrétiennes dont la parution débute avant 1919 ; publications confédérales CFTC puis CFDT ; publications d'influence proches de la confédération ; publications des associations créées et administrées par la CFDT.

     

    D'abord classés et numérotés en continu avec la collection de Syndicalisme, les numéros de Syndicalisme Magazine et du Magazine du Travail ont été extraits pour constituer trois collections propres.

  • Conditions d’accès :

    La collection confédérale des publications périodiques syndicales chrétiennes, CFTC et CFDT est libre d'accès et communicable en salle de lecture des Archives CFDT, sauf instruction contraire liée aux conditions de conservation.

  • Conditions d’utilisations :

    Conditions de reproduction par les Archives CFDT :
    Les articles sont soumis au droit d'auteur. En vertu d'une exception à des fins de conservation, le ou les auteurs des articles présents dans ces publications ne peuvent s'opposer à « la reproduction d'une œuvre et sa représentation effectuées à des fins de conservation ou destinées à préserver les conditions de sa consultation à des fins de recherche ou d'études privées par des particuliers, dans les locaux de l'établissement et sur des terminaux dédiés [&] par des services d'archives, sous réserve que ceux-ci ne recherchent aucun avantage économique ou commercial »[1]. Selon ces conditions, les Archives confédérales sont en droit de procéder à une numérisation de la totalité des publications présentées dans cet instrument de recherche et de rendre communicable, sur un poste informatique en salle de lecture, les fichiers images issus de la numérisation.

     

    Conditions de reproduction par une tierce personne :
    Reproduction soumise à autorisation du ou des auteurs ou de leurs ayants droit, en droit de demander la perception de droits patrimoniaux : jusqu'à 70 ans à compter du 1er janvier de l'année civile suivant le décès de l'auteur dans le cas d'une publication à auteur unique ; jusqu'à 70 ans à compter du 1er janvier de l'année civile suivant le décès du dernier des coauteurs dans le cas d'une publication de collaboration.

    Dans le cas des œuvres collectives, comme des œuvres pseudonymes et anonymes, la durée de ces droits est de 70 ans à compter du 1er janvier de l'année civile suivant celle où l'œuvre a été publiée (articles L123-3 du code de la propriété intellectuelle). Les œuvres qualifiées d'orphelines ne sont pas reproductibles. En cas d'utilisation, faire porter la mention « Coll. Archives CFDT ».

  • Caractéristiques matérielles et contraintes techniques :

    Une majorité des publications imprimées avant les années 1960 ont été réalisées avec des pâtes de bois non raffinées, contenant un taux de lignine important et entraînant un processus chimique d'acidification de ces papiers. Un papier acidifié se fragilise en quelques décennies, entraîne un jaunissement, une perte de souplesse et de résistance mécanique et finit par devenir cassant au point de ne plus pouvoir être manipulé sans tomber en poussière.

    Cette analyse vise particulièrement les titres suivants : La Travailleuse (1913-1936), Syndicalisme (à partir de 1936), Magazine du Travail (1955-1961), ENO, bulletin de l'École normale ouvrière confédérale (1936-1939) et Formation (1947-1971). À ce titre, la CFDT se réserve le droit de ne pas communiquer les documents dont l'état de conservation ne le permet pas.

  • Existence et lieu de conservation des originaux :

    Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris

  • Bibliographie :

     

    • Syndicalisme chrétien

    CHABOT Joceline, Les Débuts du syndicalisme féminin chrétien en France 1899-1944 , Presses Universitaires de Lyon, 2003
    ROLLET Henri, Andrée Butillard et le féminisme chrétie n, Paris, Éditions SPES, 1960, 212 p.

     

    • Marc Sangnier, Le Sillon, Ligue de la Jeune République

    BOURDON Jacques-Olivier (dir.), La Jeune République, 1912 à nos jours. Histoire et influence , Paris, Honoré Champion (Bibliothèque d'études des mondes chrétiens), 2017, 348 p.

     

    • Histoire syndicale

    BRANCIARD (Michel), Histoire de la CFDT, soixante-dix ans d'action syndicale , Paris, La Découverte, 1990, 365 p.
    BRANCIARD Michel, Syndicats et partis, autonomie ou dépendance, « 1946-1948 » , tome 2, Editions Syros, Collection Histoire et Théorie, 1982, 337 p.
    CHÉRÈQUE François, Qu'est-ce-que la CFDT ?, Éditions de l'Archipel , 2002, 128 p.
    GEORGI Frank, L'invention de la CFDT, 1957-1970 : Syndicalisme, catholicisme et politique dans la France de l'expansion , Paris, Éditions de l'Atelier ; CNRS Éditions, 1995, 651 p.
    GEORGI Frank, CFDT : l'identité en questions. Regards sur un demi-siècle (1964-2014) , Editions Arbre Bleu, Collection Le corps social, 288 p, 2014.
    LAUNAY (Michel), Le syndicalisme chrétien en France de 1885 à 1940. Origines et développement , thèse de doctorat d'Etat en histoire, soutenue à l'Université de Paris I, le 28 mars 1981. Paris, [s.n.], 1980, 5 vol., 2551 f.
    TALMY (Robert), Le syndicalisme chrétien en France (1871-1930) : difficultés et controverses , Paris, Éditions Bloud & Gay, 1965, 257 p.
    TIXIER Pierre-Éric, Déclin ou mutation du syndicalisme ? Le cas de la CFDT , Éditions des Presses universitaires françaises, 1992, 344 p.

     

  • Documents en relation :
    • Archives confédérales CFDT

    - 2nde collection confédérale des publications périodiques syndicales chrétiennes, CFTC et CFDT.
    - Collection des circulaires et communiqués de presse (série CL) [en cours de classement]
    - Publications numérisées : ARCHIVES ET MÉMOIRES, le portail des archives de la CFDT. Onglet « Inventaires », menu « Documents numérisés ». [en ligne]. Disponible sur archives.memoires.cfdt.fr
        Bulletin du Syndicat des employés du commerce et de l'industrie (mai 1894-décembre 1900)
        L'Employé (janvier 1901-décembre 1949)
        Reconstruction (janvier 1946-mai 1974)
        Recherches (mai 1953-2nde trimestre 1962)
        Action juridique (janvier 1978-novembre 1993)

    - Collection des études financées par l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES), CJ/21/12 :
       Les militants de la CFDT et l'information syndicale : les lecteurs de Syndicalisme Hebdo (décembre 1993)
       Les adhérents de la CFDT et l'information syndicale : les lecteurs de CFDT Magazine (décembre 1994)

     

    • Institut Marc Sangnier

    -Fonds d'archives Marc Sangnier, MS1-MS115 : homme privé, jeunesse, Le Sillon, La Démocratie, la Première Guerre mondiale, candidat député, auberges de la jeunesse, action de l'entre-deux-guerres, député MRP, décès, correspondance, iconographie et sources audiovisuelles (1873-1953).

    - Amitiés et Foyer Marc Sangnier : revue Âme commune (1950-1998).

    - Périodiques conservés à l'Institut Marc Sangnier : La Crypte (1898), L'Echo des Cercles d'études , supplément du Sillon (1900-1901), Le Sillon (1894-1910), Almanachs du Sillon (1904-1905, 1907-1910), B ulletin d'action et de propagande du Sillon (1906-1910), La Correspondance sociale du Sillon , revue bi-mensuelle publiée par l'office social du Sillon (1905-1906), L'Eveil démocratique (1905-1910), La Démocratie, journal quotidien (1909-1914, 1919-1921, 1924-1925), La Démocratie , revue mensuelle (1921-1933), Bulletin d'action et de propagande de la Démocratie (1909-1913, 1923-1924), La Bonne Terre , supplément hebdomadaire de La Démocratie (1900, 1910-1914), Almanachs de la Démocratie (1912-1914, 1919-1921), La Jeune République (1914, 1919-1940, 1945-1985), Almanachs de la Jeune République (1922, 1924-1925, 1927-1928, 1932, 1935), Notre Etoile (1916-1917), Nos Annales de Guerre (1918-1919), L'Âme française (1920), Le Volontaire (1929-1932), L'Eveil des Peuples (1932-1939).