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Origine
Biographie ou Histoire
Le Mouvement d'action syndicale (MAS) est en partie issu d'un autre syndicat étudiant, le Mouvement d'action et de recherche critique (MARC, 1970-1976).
Après l'élection présidentielle française de 1974, le courant proche de François Mitterrand fait le choix d'un syndicat exclusivement socialiste, en créant, à la rentrée 1975, le Comité pour l'organisation du syndicat des étudiants de France (COSEF)[1]. Au même moment, les étudiants rocardiens développent un projet plus ouvert ; c'est dans ces conditions que se forme le Comité national d'initiative et de liaison (CNIL), à l'initiative du MARC et avec l'appui de la CFDT et du Syndicat général de l'Éducation nationale (SGEN-CFDT). Ce comité de liaison attire des jeunes adhérents du Parti socialiste unifié (PSU), Étudiants socialistes (ES) et de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC). Le CNIL prépare bientôt un congrès de fondation d'une nouvelle organisation. C'est ainsi que le MARC se dissout dès 25 avril 1976 et qu'est fondé le même jour le Mouvement d'action syndicale (MAS) avec Didier Davidoff pour secrétaire national.
Au printemps 1976, le mouvement étudiant contre la réforme du deuxième cycle universitaire, insuffle une dynamique au jeune syndicat. Le MAS entretient des liens privilégiés avec la CFDT, notamment le Syndicat général de l'Éducation nationale (SGEN-CFDT). Mais le nombre d'adhérents, comme les capacités organisationnelles, sont plus faibles face à l'UNEF Renouveau (UNEF-RE) et l'UNEF Unité syndicale (UNEF-US) qui sortent, elles aussi, renforcées par la grève générale de trois mois au printemps 1976. À l'été 1976, la Ligue révolutionnaire communiste (LCR) décide d'intégrer le MAS estimant qu'il s'agit du meilleur outil pour construire un mouvement unitaire et démocratique. Mais cet entrisme ne se fait pas sans problème. Si le risque de voir la CFDT rompre avec un MAS réorienté est dans un premier temps contrebalancé par un engagement étudiant dynamique, la ligne politique de la LCR devient majoritaire dès le 2e congrès (Grenoble, 13-15 mai 1977). L'ingérence de la LCR amène un éloignement progressif de la CFDT vis-à-vis du MAS[2]. Les 3-5 mai 1980 se tient à Nanterre, un congrès d'unification entre le MAS et l'UNEF-US, faisant disparaître ces deux organisations au profit d'un nouveau syndicat : l'UNEF indépendante et démocratique (UNEF-ID).
Si le journal Luttes étudiantes voit le jour en janvier 1976 dans le cadre du CNIL, il devient dès le quatrième numéro (20 mai 1976), l'organe du MAS.
[1] On retrouve au COSUF des personnalités comme Pascal Beau, Jean-Marie Le Guen et nombre de dirigeants de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF).
[2] L'année 1982 voit la création d'un nouveau syndicat étudiant proche de la CFDT : Pour un syndicalisme autogestionnaire (PSA).
Modalités d'entrées
Inconnues
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Mots clés producteurs
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Date
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Présentation du contenu
n°1-2 (1977)
Conditions d'accès
Communicable
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