Oui, la CGT contre la réaction, pour la République… La CGT contre la réaction et le pouvoir personnel… La CGT lutte pour améliorer la situation du peuple… Pour accélérer la reconstruction et accroître le bien-être ! Pour en finir avec la vie chère et les spéculateurs !... C'est pourquoi elle se place aux côtés de ceux qui diront oui au référendum.

  • Présentation du contenu :

    [aucune illustration, texte noir et rouge sur fond écru] / [non identifié]. - Paris : Confédération générale du travail (CGT), [1946] (Paris : s.n.). - 1 affiche texte. Date d'après le référendum du 5 mai 1946, relatif à l’adoption du premier projet de Constitution de la IVème République.

  • Date :

    [1946]

  • Description physique :

    Importance matérielle : 1 affiche

    Genre/Carac. phys. : Texte imprimé

    Genre/Carac. phys. : 85 x 60 cm

    Genre/Carac. phys. : Papier

    Particularité physique : Pli croisé. Plis dans le sens de la la largeur. Déchirures dans les marges latérales. Lacunes dans la marge supérieure, la marge de droite, l'angle supérieur droit, l'angle inférieur gauche et sur une zone de pli croisé. Dessin au crayon à papier rouge au centre de l'affiche et dans le sens de la largeur, d'une flèche rouge.

  • Cote :

    CFI/12/21

  • Langue : Français

  • Autres identifiants :

    Ancienne cote : 1 A 9

  • Organisme : Archives CFDT, 47-49 avenue Simon Bolivar, 75019 Paris
  • Origine : Confédération générale du travail (CGT)
  • Biographie ou Histoire :

    La Confédération générale du travail ou CGT est fondée le 23 septembre 1895 à Limoges. Elle faisait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français considérées, par présomption irréfragable, comme représentatives par l'État avant la réforme de 2008. En 1921, à la suite de l'exclusion de la Fédération des cheminots, les révolutionnaires quittent la CGT, et créent la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), proche du Parti communiste français (PCF). Les deux organisations se réunissent en 1936. En 1947, la majorité, fidèle à Moscou, refuse le plan Marshall. Le 19 décembre, c'est la scission et la création par les minoritaires (qui refusent la soumission au PC) de la confédération « CGT-Force Ouvrière » (FO). FO tient son congrès constitutif en avril 1948 emportant environ 300 000 adhérents.

  • Conditions d’accès :

    Communicable

  • Conditions d’utilisations :

    Reproduction par des tiers soumise à autorisation de l'auteur ou de ses ayants droit (jusqu'à 70 ans après sa mort). Les droits patrimoniaux des oeuvres collectives, comme des oeuvres pseudonymes et anonymes, est de soixante-dix ans à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle où l’oeuvre a été publiée (art. 123-3 du CPI). Œuvre orpheline non reproductible par des tiers. En cas d'utilisation, faire porter la mention « Archives CFDT ».

  • Documents séparés :

    Extrait de « Le Peuple », s.d., nc.

  • Notes :

    Le 19 avril 1946, l'Assemblée adopte à une courte majorité un projet constitutionnel qui satisfait socialistes et communistes. L'Assemblée nationale en est le pilier, elle est unique et toute-puissante. "En bref, un régime d'assemblée où les partis prennent le peuple en charge" [Jean-Pierre Rioux, La France de la IVe République, Vol 1, Seuil, 1980]. A la surprise générale, les Français rejettent la Constitution, ce qui est un échec pour le PC et la SFIO et une victoire pour le MRP et pour de Gaulle, défenseurs du primat de l'exécutif. Ce rejet s'explique par la crainte du monocamérisme, conjuguée à la poussée d'un net anticommunisme. Il s'agit en réalité d'un vote qui exprime plus un rejet du PC qu'un désaccord profond avec le texte de la Constitution. De plus, pour la première fois, aucune personnalité prestigieuse n'a jeté son poids dans le camp du oui. Ce vote négatif rend nécessaire l'élection d'une nouvelle Assemblée constituante, qui a lieu le 2 juin 1946.

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