Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)
C'est en réaction au syndicalisme révolutionnaire de la Confédération générale du travail (CGT) et en opposition à son anticléricalisme et sa conception de la lutte des classes que nait le syndicalisme chrétien. Il entend s'inspirer dans son action de la doctrine sociale de l'Église, définie en 1891 par le pape Léon XIII, dans l'encyclique Rerum Novarum. Par ce texte, l'Église catholique montre sa préoccupation face aux problèmes du monde ouvrier et articule sa réponse dans le sillage du développement du socialisme et du communisme. Les premiers syndicats chrétiens apparaissent rapidement dès 1885 . Le retour à la France de l'Alsace-Lorraine à l'issue de la Première Guerre mondiale accélère la constitution d'une confédération à partir des éléments dispersés. Les 1er et 2 novembre 1919 se tient le congrès constitutif de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec pour président Jules Zirnheld et comme secrétaire général Gaston Tessier.
Jusqu'en 1958, il n'existe pas de véritable secteur. Les activités confédérales sont traitées au sein de commissions ad hoc . La « propagande » est alors considérée avec la formation comme un axe essentiel. C'est ainsi que voit le jour une commission Propagande, problèmes féminins, jeunes, loisirs , placée sous la responsabilité de Simone Troisgros et assistée de Roger Tarnaud. Plusieurs outils sont créés tels que les agendas (à partir de 1952), les affiches, tracts, brochures. En 1958, la commission devient le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes, toujours animée par Simone Troisgros et Roger Tarnaud jusqu'en 1962. En 1960 est créé un service de l'économat, rattaché au secteur Organisation, qui est essentiellement destiné à faciliter la réalisation et la diffusion du matériel d'information. La presse ne constitue pas un secteur en tant que tel. Pour les publications Syndicalisme Hebdo (depuis 1936) et Syndicalisme Magazine (1950-1975) , il n'y a que deux permanents. Dès 1961, ils s'entourent de collaborateurs journalistes extérieurs, pour la rédaction et la mise en page des publications.
Suite à l'arrivée d'Eugène Descamps au poste de Secrétaire général en 1961, le secrétariat confédéral est réorganisé. Le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes devient le secteur Féminin et loisirs (1962-1970). Les termes de propagande, d'information et de communication disparaissent de l'organigramme confédéral. Néanmoins, il existe des secteurs dits « annexes » que forment notamment l'économat, l'atelier de tirage, Syndicalisme (de la publication éponyme) et l'édition .
Dans la mesure où le nombre de tracts, dépliants, plaquettes, affiches, brochures va croissant, le rapport d'activité du congrès confédéral de 1963 signale un nouveau secteur intitulé Édition . Ce service travaille en lien avec l'Économat pour la réalisation du matériel d'information et avec le service Juridique pour l'édition des brochures à destination des délégués du personnel et des comités d'entreprise.
Modalités d'entrées inconnues. En l'absence, à l'époque, d'un service d'archives et d'une procédure de collecte systématique, ce fonds ne peut prétendre à l'exhaustivité de la production d'affiches de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) jusqu'en 1964.
Ce fonds reflète la politique de communication par affichage de la confédération CFTC entre 1937 et 1964, mais aussi les événements sociaux, politiques et économiques de la France de cette période. On y retrouve les grands thèmes de l'action syndicale : manifestations (premier mai), revendications (retraites, pouvoir d'achat, politique familiale, justice sociale), syndicalisation et élections professionnelles comme celles du 24 avril 1947 qui voient les premières élections des administrateurs des caisses de Sécurité sociale et d'allocations familiales . Ces affiches forment par conséquent une source unique pour la mémoire de la confédération CFTC.
Statut juridique : archives privées.
Toutes les affiches sont libres d'accès et communicables en salle de lecture, sauf instruction contraire liée aux conditions de conservation.
Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)
C'est en réaction au syndicalisme révolutionnaire de la Confédération générale du travail (CGT) et en opposition à son anticléricalisme et sa conception de la lutte des classes que nait le syndicalisme chrétien. Il entend s'inspirer dans son action de la doctrine sociale de l'Église, définie en 1891 par le pape Léon XIII, dans l'encyclique Rerum Novarum. Par ce texte, l'Église catholique montre sa préoccupation face aux problèmes du monde ouvrier et articule sa réponse dans le sillage du développement du socialisme et du communisme. Les premiers syndicats chrétiens apparaissent rapidement dès 1885 . Le retour à la France de l'Alsace-Lorraine à l'issue de la Première Guerre mondiale accélère la constitution d'une confédération à partir des éléments dispersés. Les 1er et 2 novembre 1919 se tient le congrès constitutif de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec pour président Jules Zirnheld et comme secrétaire général Gaston Tessier.
Jusqu'en 1958, il n'existe pas de véritable secteur. Les activités confédérales sont traitées au sein de commissions ad hoc . La « propagande » est alors considérée avec la formation comme un axe essentiel. C'est ainsi que voit le jour une commission Propagande, problèmes féminins, jeunes, loisirs , placée sous la responsabilité de Simone Troisgros et assistée de Roger Tarnaud. Plusieurs outils sont créés tels que les agendas (à partir de 1952), les affiches, tracts, brochures. En 1958, la commission devient le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes, toujours animée par Simone Troisgros et Roger Tarnaud jusqu'en 1962. En 1960 est créé un service de l'économat, rattaché au secteur Organisation, qui est essentiellement destiné à faciliter la réalisation et la diffusion du matériel d'information. La presse ne constitue pas un secteur en tant que tel. Pour les publications Syndicalisme Hebdo (depuis 1936) et Syndicalisme Magazine (1950-1975) , il n'y a que deux permanents. Dès 1961, ils s'entourent de collaborateurs journalistes extérieurs, pour la rédaction et la mise en page des publications.
Suite à l'arrivée d'Eugène Descamps au poste de Secrétaire général en 1961, le secrétariat confédéral est réorganisé. Le secteur Propagande, problèmes féminins, jeunes devient le secteur Féminin et loisirs (1962-1970). Les termes de propagande, d'information et de communication disparaissent de l'organigramme confédéral. Néanmoins, il existe des secteurs dits « annexes » que forment notamment l'économat, l'atelier de tirage, Syndicalisme (de la publication éponyme) et l'édition .
Dans la mesure où le nombre de tracts, dépliants, plaquettes, affiches, brochures va croissant, le rapport d'activité du congrès confédéral de 1963 signale un nouveau secteur intitulé Édition . Ce service travaille en lien avec l'Économat pour la réalisation du matériel d'information et avec le service Juridique pour l'édition des brochures à destination des délégués du personnel et des comités d'entreprise.
Modalités d'entrées inconnues. En l'absence, à l'époque, d'un service d'archives et d'une procédure de collecte systématique, ce fonds ne peut prétendre à l'exhaustivité de la production d'affiches de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) jusqu'en 1964.
Ce fonds reflète la politique de communication par affichage de la confédération CFTC entre 1937 et 1964, mais aussi les événements sociaux, politiques et économiques de la France de cette période. On y retrouve les grands thèmes de l'action syndicale : manifestations (premier mai), revendications (retraites, pouvoir d'achat, politique familiale, justice sociale), syndicalisation et élections professionnelles comme celles du 24 avril 1947 qui voient les premières élections des administrateurs des caisses de Sécurité sociale et d'allocations familiales . Ces affiches forment par conséquent une source unique pour la mémoire de la confédération CFTC.
Statut juridique : archives privées.
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