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Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Né en 1873, à Paris dans une famille de la haute bourgeoisie , Marc Sangnier est élève au collège Stanislas (6ème arrondissement) entre 1879 et 1894. Dirigé par la congrégation des Marianistes depuis 1855, le collège n'est pas touché par les décrets de 1880 . Vers 1893, le mouvement dit de « la Crypte » est mis en place par Marc Sangnier avec des amis de classe. Leur objectif est de réconcilier le peuple et l'Eglise, la société moderne et le christianisme.
Marc Sangnier échoue en 1894 au concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique, ce qui l'oblige à effectuer son service militaire à Versailles. Il découvre alors la hiérarchie, l'autorité imposée, la vie collective. Parallèlement, il suit les cours du lycée Hoche (Versailles) afin de repasser le concours de l'Ecole Polytechnique, qu'il réussira en 1895. En octobre 1898, il termine son service militaire à Toul et -peu tenté par une carrière militaire- il renonce à l'armée pour se consacrer à la réconciliation du catholicisme et de la démocratie, dans la lignée de la doctrine sociale de Léon XIII (encyclique Rerum novarum de 1891).
En 1899, « la Crypte » se fond dans le Sillon, revue fondée par Augustin Léger et Paul Renaudin, également élèves au collège Stanislas. Pour ces derniers, il s'agit d'une revue purement littéraire opposée au dilettantisme de l'époque auquel il faut opposer avec ferveur une foi catholique inébranlable. Marc Sangnier remplace Paul Renaudin à la direction de la revue et lui donne un nouveau sens, plus engagé dans la société. Conjointement se dessine le mouvement du Sillon, suscité par la revue, qui regroupe des jeunes voulant agir concrètement. Marc Sangnier en 1897 est convié à une réunion d'études au Val des Bois, près de Reims, sous l'égide du patron social Léon Harmel qui veut rendre « l'usine chrétienne ». Il y rencontre des représentants de ceux qu'on désigne sous le nom d'abbés démocrates, dont le prêtre député d'Hazebrouck, l'abbé Jules Lemire.
De 1899 à 1905, la préoccupation principale du Sillon est l'éducation populaire. Il s'agit de donner au peuple les moyens de se forger une conscience libre de préjugés et de reconnaître dans le catholicisme le levier de la vérité. Le mouvement se dote d'une structure capable de suivre cette ambition. Dans un premier temps, les cercles d'études sont créés : une vingtaine de jeunes, ouvriers et étudiants, s'y réunit régulièrement pour se cultiver, discuter, progresser. Suivent, en 1901, les instituts populaires inspirés des universités populaires. Les programmes sont d'accès plus facile et plus variés que dans les cercles d'études, afin d'attirer plus de monde, de les doter d'une culture générale minimum. A l'inverse, la Jeune Garde est une élite de militants dont la tâche est de faire régner l'ordre lors des réunions. Le mouvement prend une dimension nationale, comme l'attestent le rayonnement des congrès ou la naissance des sillons de province : le Sillon du Nord, dont l'organe A la Voile, fondé en 1904, s'intitule Revue des Cercles d'études des Instituts populaires, Sillon de l'Est, Sillon de Bretagne etc. Ainsi François Mauriac appartient à celui de la Gironde. Le mouvement touche des jeunes gens de la bourgeoisie et des classes moyennes, des employés, quelques ouvriers, des paysans (comme dans le Sillon rural de l'Yonne). En 1905, on compte 10 000 jeunes et 640 groupes apparentés à ce mouvement.
Le Sillon est cependant confronté à des conflits internes qui se traduisent par le départ de Charles d'Hellencourt et de François Laurentie en 1905, mais aussi par la rupture avec les Lyonnais de la Chronique des Comités du Sud-Est, défiants vis-à-vis du centralisme parisien, et par la rupture avec le Sillon du Limousin et l'abbé Desgranges, en désaccord sur les orientations du mouvement. Au plan national, les relations du Sillon et de l'Association catholique de la jeunesse française se tendent. Le Sillon est plus soucieux que l'ACJF de s'adresser au monde incroyant, il se veut non confessionnel. De 1905 à 1910, le Sillon évolue vers l'engagement politique. La réflexion sur la démocratie est au cœur de sa démarche. A partir du 29 février 1905, la revue porte le sous-titre « Revue d'action démocratique » et non plus « Revue d'action sociale catholique », et le journal fondé en 1910 s'intitule La Démocratie. En octobre 1905, Marc Sangnier crée un bimensuel, L'Eveil démocratique, devenu hebdomadaire à compter d'octobre 1906 avec un tirage de 60 000 exemplaires. Au fur et à mesure, il se sépare de la droite, puis prend ses distances vis-à-vis du parti de Jacques Piou, l'Action libérale populaire, vers lequel se tournent des anciens de l'ACJF comme Jean Lerolle qui collabora au premier Sillon. Marc Sangnier refuse de créer un parti confessionnel, il souhaite au contraire une structure ouverte à tous ceux qui se sentent en affinité avec l'esprit chrétien. Par ses prises de position en faveur de la République et de l'esprit de la Révolution française, il se coupe de la droite, sans pour autant trouver d'alliés à gauche. Isolé sur la carte politique, mais fort du soutien indéfectible des sillonnistes, il crée en 1907, lors du sixième congrès du Sillon à Orléans, le « Plus Grand Sillon ».
Parallèlement, Marc Sangnier s'engage en politique. Mais ses deux candidatures, en 1909 dans la circonscription de Sceaux, et en 1910 à Paris (Batignolles) sont des échecs, n'étant pas soutenues par les catholiques. En revanche, elles attirent des protestants et des syndicats attachés à la CGT mais hostiles à l'action violente. Au sein du monde catholique, les adversaires du Sillon ne se limitent plus aux ennemis du ralliement, à l'Action française et aux conservateurs. Des catholiques sociaux et des démocrates chrétiens, comme l'abbé Desgranges, marquent une réserve croissante, comme d'ailleurs un certain nombre d'évêques. Rome avait témoigné une grande sympathie aux débuts du Sillon sous Léon XIII et dans les premières années du pontificat de Pie X, notamment lors du pèlerinage à Rome en septembre 1904. Mais l'ouverture confessionnelle du Sillon, sa lecture démocratique de l'enseignement social de l'Eglise, son influence dans les séminaires suscitent l'inquiétude croissante des milieux romains. C'est dans ce contexte que le 28 août 1910 arrive la lettre « Notre charge apostolique » adressée par Pie X aux évêques par laquelle le pape, après avoir rendu hommage « aux beaux temps du Sillon », condamne son évolution et donc le mouvement dans son entier.
En 1914, Marc Sangnier est battu de peu aux élections législatives dans la circonscription de Vanves. La guerre de 1914-1918 met un terme momentané à ses activités. Le 2 août, la Démocratie cesse de paraître. Marc Sangnier a 40 ans et doit partir pour le front. La maison familiale devient un hôpital, sous la direction de sa mère, qui meurt en 1920. Le nouveau pape, Benoît XV, propose en 1916 à Marc Sangnier de reprendre son action apostolique interrompue avec la fin du Sillon. Il refuse, préférant la carrière politique. Elu député du Bloc national en 1919 , son mandat de parlementaire de la Seine s'achève le 31 mai 1924. L'année suivante, il devient maire de Boissy-la-Rivière (Seine-et-Oise), où il a acheté quelques années auparavant le château de Bierville.
Après la guerre, Marc Sangnier n'a de cesse de travailler pour un retour durable de la paix et noue de nombreux contacts avec l'Allemagne. De 1921 à 1932, il participe à l'organisation de grands congrès démocratiques internationaux avec le souhait d'effectuer un travail moral sur l'opinion, de stimuler une conscience et une solidarité internationales. Il transforme durablement la commune dont il est maire, qui voit passer plusieurs rassemblements de grande envergure. C'est le cas notamment en 1926, avec l'organisation du congrès mondial de la paix au domaine de Bierville : 33 pays et 20 000 participants -dont 6 000 jeunes- sont présents. Marc Sangnier y ouvre la première auberge de jeunesse française (L'Épi d'or) en 1929, sur le modèle de ce qui existe alors en Allemagne, et proche du scoutisme. Ces auberges doivent permettre de développer l'esprit démocratique et pacifique par le côtoiement des jeunes de nations et de milieux différents. De 1932 à 1939, de nombreuses initiatives se succèdent : le Foyer de la Paix est notamment implanté à Bierville. Il possède une école internationale, une école d'agriculture (La Solitude) et l'auberge de la jeunesse. Les jeunes se regroupent dans les Volontaires de la Paix, puis les Cadets de la Paix, dès 1928, un des rares mouvements de jeunesse pacifiste. L'Eveil des Peuples est un journal hebdomadaire, qui veut « éveiller » les peuples à la solidarité internationale, à la responsabilité collective. Il prône la lutte contre le fascisme et le nationalisme, quitte à soutenir le Front populaire : « La paix ne sera jamais réalisée dans le monde, il n'y aura pas de démocratie véritable sans les transformations économiques et sociales que nous réclamons depuis vingt-cinq ans, lorsque nous exigeons que le travail ne soit pas l'esclave du capital, mais que le capital, c'est- à-dire les instruments de travail, devienne la possession de ceux-là même qui ont travaillé ! » .
Bierville devient un lieu de refuge pour les juifs allemands avant même le début de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pour les catalans et les basques. Les imprimeries du boulevard Raspail à Paris sont utilisées pour produire des tracts et des brochures clandestines nécessaires à la Résistance. Par la suite, le domaine de Bierville est réquisitionné par l'armée allemande et subit de nombreuses dégradations. Marc Sangnier, pour avoir accueilli des réfugiés allemands, autrichiens et des républicains espagnols, est arrêté en février 1944 et incarcéré à Fresnes, puis relâché un mois plus tard. En mars 1944, 250 membres des Auberges de jeunesse sont également arrêtés. Peu de temps après le déclenchement de la guerre, bon nombre des proches de Marc Sangnier entrent dans la résistance, qui pour certains constitueront le Mouvement Républicain populaire (MRP). Au sortir de la guerre, il devient président d'honneur du MRP et est élu député de la Seine (3e secteur). Marc Sangnier meurt le 28 mai 1950. Ses funérailles sont célébrées à l'église Notre-Dame, en présence des ministres et du cardinal archevêque de Paris.
Marc Sangnier ayant émis le souhait que le château de Bierville soit utile au syndicalisme chrétien, la CFTC se porte acquéreur du domaine de Bierville après sa mort, en 1950. La Maison des Travailleurs Chrétiens (MTC), société immobilière de la CFTC, l'achète au prix de trois millions de francs . Dès lors, celui-ci devient un centre de formation syndicale, et se transforme l'été en maison de vacances pour les familles des militants. A l'occasion de la déconfessionnalisation, en 1964, le château de Bierville est transmis à la CFDT. Il demeure à ce jour un centre de formation et d'accueil des militants.
Histoire de la conservation
Ces plans ont probablement été conservés au domicile de l'architecte de Marc Sangnier. Les affiches, plans et dessins conservés par le service des Archives confédérales ont été classés une première fois en 1994 dans une série A. En 2016, les Archives confédérales de la CFDT ont entrepris une refonte générale du cadre de classement des fonds figurés et reclassé les plans des propriétés de Marc Sangnier dans une même collection.
Modalités d'entrées
Selon le premier inventaire des fonds figurés, réalisé en 1994, les plans réunis dans cette collection auraient fait l'objet d'un don de l'architecte de Marc Sangnier . Le nom de l'architecte n'est cependant pas cité et il n'est fait mention d'aucun contrat. Toutefois, à la lecture des plans des propriétés du boulevard Raspail et du domaine de Bierville, le nom de Charles Chailleux revient très souvent.
Présentation du contenu
Les plans décrits dans cet inventaire concernent les propriétés de Marc Sangnier situées aux 32-38 boulevard Raspail à Paris, à Sucy-en Brie (Val-de-Marne), à Saint-Cyr-la-Rivière et au domaine de Bierville à Boissy-la-Rivière (Essonne). La collection concerne principalement le domaine de Bierville. Les premières traces connues du château de Bierville remontent au XIème siècle, date à laquelle apparait, en tant que seigneur, le chevalier Lancelot de Bierville. Celui-ci dépend alors du baillage d'Etampes. Le corps principal de bâtiment, remanié au fil des siècles, ne conserve de sa structure médiévale qu'un colombier du XIVème siècle. Les plus grandes modifications ont lieu aux XVIIIème et surtout au XIXème siècle, et c'est en 1850 que le château adopte sa forme actuelle, à savoir quatre tours et dépendances encadrant une habitation sur deux étages. La seigneurie connait plusieurs propriétaires successifs ; parmi les plus notables, on compte notamment la famille de Fuzay (ou Fusée), qui l'occupe entre le XVIème et le milieu du XVIIIème siècle, puis, à partir de 1768, la famille de Jean-Baptiste Poilloüe de Saint Mars, officier de la Marine, et dont le frère est désigné comme représentant de la noblesse d'Etampes aux États Généraux de 1789. Avec la Révolution Française et le départ de la noblesse française, le château passe aux mains de la famille Van Loo qui y reste jusqu'à 1921, année à laquelle Georges Van Loo, ancien maire du village, vend le domaine à Marc Sangnier
Accroissements
Aucun accroissement n'est à prévoir.
Mode de classement
Les fonds figurés (affiches, plans et dessins) ont fait l'objet d'un premier classement en 1994 au sein d'une série A ; les plans étaient classées dans une sous-série 11 A, avec une description sommaire en lot et non à la pièce . Néanmoins, parce que cette série A mêlait de nombreuses organisations CFDT (Confédération, fédérations, unions régionales, départementales et locales, fédérations professionnelles, syndicats), des pièces pour lesquelles il n'était pas possible d'identifier clairement le producteur (intersyndicales) ou sans rapport avec la CFDT (associations, partis politiques, organisations syndicales étrangères), les Archives confédérales ont fait le choix en 2016 de refondre ce classement sur le principe du respect des fonds.
La série A a été abandonnée au profit d'une série CFI. Il a été décidé de réunir les plans des anciennes propriétés de Marc Sangnier dans une même collection, cotée CFI/2. Compte tenu de la difficulté à identifier les différents architectes, il a été décidé de concevoir un plan de classement par lieux géographiques, avec un classement interne chronologique. Le plan de classement de cet inventaire est scindé en quatre parties : propriétés de Marc Sangnier et de "La Démocratie" (32-38 boulevard Raspail, Paris) ; propriétés du domaine de Bierville (Boissy-la-Rivière) ; propriété à Saint-Cyr-la-Rivière ; propriété du domaine de Petit Val (Sucy-en Brie).
Conditions d'accès
Le fonds est librement communicable en salle de lecture des Archives CFDT, sauf instruction contraire liée aux conditions de conservation.
Conditions d'utilisation
Par les Archives confédérales
En vertu d'une exception à des fins de conservation, le dessinateur d'un plan ne peut s'opposer à « la reproduction d'une œuvre et sa représentation effectuées à des fins de conservation ou destinées à préserver les conditions de sa consultation à des fins de recherche ou d'études privées par des particuliers, dans les locaux de l'établissement et sur des terminaux dédiés [&] par des services d'archives, sous réserve que ceux-ci ne recherchent aucun avantage économique ou commercial » . Selon ces conditions, les Archives confédérales sont en droit de procéder à une numérisation de la totalité des plans, et de rendre communicable, sur un poste informatique en salle de lecture, les fichiers images issus de la numérisation.
Par une tierce personne
Reproduction soumise à autorisation de l'auteur des plans ou de ses ayants droit (jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur), en droit de demander la perception de droits patrimoniaux. Dans le cas des œuvres collectives, comme des œuvres pseudonymes et anonymes, la durée de ces droits est de soixante-dix ans à compter du 1er janvier de l'année civile suivant celle où l'œuvre a été publiée (art. 123-3 du code de la propriété intellectuelle). Œuvre orpheline non reproductible. En cas d'utilisation, faire porter la mention « Archives CFDT ».
Langue des unités documentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Archives confédérales de la CFDT, Paris.
Documents en relation
Archives confédérales CFDT
Institut Marc Sangnier
Bibliographie
Domaine de Bierville (Boissy-la-Rivière)
Périodiques et monographies conservés aux Archives confédérales CFDT
Publications de Marc Sangnier et des mouvements qu'il a dirigés :
Périodiques conservés à l'Institut Marc Sangnier
Publications de Marc Sangnier et des mouvements qu'il a dirigés :
Mots clés producteurs
Mots clés typologiques
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Caractéristiques physiques
Localisation physique
Modalités d'entrées
Les plans de la sous-série 2 Fi auraient fait l'objet d'un don de l'architecte de Marc Sangnier (Charles Chailleux ?). Source : Louisette Battais, Affiches, plans, dessins : série A, CFDT, IRES, septembre 1994, p. 49.
Présentation du contenu
[réseau hydraulique du parc de Bierville. Relevé à l'encre noire, crayons à papier bleu et vert, stylo à bille rouge] / [non identifié]. - s.l. : s.n., [ca 1921-1923] (s.l. : s.n.). - 4 plans sur calques. Date d'après l'année d'acquisition du domaine de Bierville par Marc Sangnier et les plans de la propriété 2 Fi 17-18, 2 Fi 24-25.
Évaluation, tris et éliminations, sort final
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Conditions d'accès
NC (Document fragile)
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