Secteur Action Revendicative (1945-1985)

  • Présentation du contenu :

    Ce niveau présente les dossiers du secteur Action revendicative (1971-1982), avec néanmoins des documents datés de 1945 à 1985. On y voit la politique revendicative de la CFDT en matière d'emploi, de réduction du temps de travail, de conditions de travail et du droit syndical dans l'entreprise. La période est ponctuée de conflits emblématiques, tel celui qui affecta l'usine d'horlogerie LIP de Besançon et qui vit l'expérimentation d'une politique autogestionnaire. Sous un angle différent, la politique revendicative de la CFDT aboutit aussi en 1982 avec la promulgation en août des lois dites Auroux[1]. Deux secrétariats -Jeunes et Travailleuses- sont rattachés au secteur. Ils sont respectivement en charge des questions relatives aux jeunes et aux femmes. Dans une période qui voit la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG), les positions confédérales sur la place des femmes dans la société et l'entreprise se font prégnantes.

    Le plan de classement est organisé en sept parties : activités du secteur Action revendicative ; activités du secteur sur les conditions de travail ; négociations sur le temps de travail et les salaires ; actions pour le respect du droit syndical dans l'entreprise ; actions revendicatives et conflits particuliers.

    [1] Il s'agit de la loi n° 82-689 relative aux libertés des travailleurs dans l'entreprise (promulguée le 4 août 1982), de la loi n° 82-915 relative au développement des institutions représentatives du personnel (promulguée le 28 octobre 1982), de la loi n° 82-957 relative à la négociation collective et au règlement des conflits du travail (promulguée le 13 novembre 1982), et enfin de la loi n° 82-1097 relative aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (promulguée le 23 décembre 1982).

  • Date :

    1945-1985

  • Description physique :

    Importance matérielle : 259 articles répartis dans 192 boîtes

    Importance matérielle : 19 mètres linéaires

  • Cote :

    CH/8/397-CH/8/655

  • Origine : Secteur Action revendicative
  • Biographie ou Histoire :

    La politique revendicative est une activité éminemment importante au sein de la CFDT.

    En 1971, l'ancien secteur Action professionnelle et sociale (1962-1971) est scindé en trois secteurs plus équilibrés[1] : Action professionnelle (1971-1973), Action sociale et cadre de vie (1971-1985), Main d'œuvre et formation permanente (1971-1985).

    Le secteur Action professionnelle est chargé de l'action revendicative et de l'ensemble des problèmes de l'entreprise. Ses champs d'action sont les suivants : conditions de travail, pouvoir d'achat, SMIC, hiérarchie, politique contractuelle des salaires, mensualisation, durée du travail et jeunes.

    En 1973, le secteur Action professionnelle est renommé secteur Action revendicative (1973-1982)[2] et continue de prendre en charge un certain nombre de problèmes revendicatifs (salaire, hiérarchie, conditions de travail, droit syndical). Aux attributions déjà citées s'ajoute la liaison avec l'Union confédérale des cadres[3].

     

    Le secteur Action revendicative disparaît dès 1982 et voit ses activités réparties dans quatre nouveaux secteurs : Politique revendicative (1982-1988), Education (1982-1985), Emploi (1982-1985) et Entreprise (1982-1985).

     

    [1] Secrétariat confédéral, 1953-1982, op. cit. Archives confédérales, CF/8/31, pp.43-44.

    [2] Organisation des secteurs confédéraux et répartition des tâches entre les membres de la CE. Bureau national des 29-30 mars 1973. Archives confédérales, CG/9/35.

    [3] Bureau national 29 et 30 mars 1973. Archives confédérales, CG/9/35.