Politique éducative

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

FS/1

Date

1955-2003

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives CFDT

Description physique

146 articles, 12,3 ml

Origine

SGEN (Fédération des Syndicat Général de l'Education Nationale ; CFTC puis CFDT)

Présentation du contenu

Le présent instrument de recherche ne constitue dans aucun cas un guide complet pour l'ensemble des archives du SGEN. Il réunit uniquement les archives de la fédération du SGEN qui concernent les positions du syndicat autour des réformes de l'enseignement primaire et secondaire. Il ne comprend donc pas les réformes qui portent sur l'enseignement supérieur ni celle qui concernent la formation professionnelle. De même, ne sont pas inclus ici les dossiers qui portent sur le fonctionnement du syndicat, tels que les dossiers des assemblées générales ou des congrès, ni ceux qui émanent d'autres actions revendicatives, comme les revendications sur le statut des professionnels de l'enseignement ou les revendications à caractère social. 
Les dossiers présentés ici ont été produits par la fédération du SGEN. Le lecteur y retrouvera donc en abondance des documents produits par les instances centrales du syndicat, comme des circulaires, de la correspondance, ainsi que des bulletins, tel le Syndicalisme Universitaire, bulletin mensuel publié à l'attention des adhérents du syndicat, ou le bulletin Brefs, destiné aux militants du SGEN. Outre ces documents, nous retrouvons dans le fonds des textes émanant des syndicats locaux, témoignant du souci de concertation cultivé par la fédération, ainsi que des documents provenant du ministère de l'Éducation nationale ou des autres organisations nationales. L'ensemble de ces documents permet de reconstituer le cadre dans lequel le SGEN existe et poursuit ses activités. 
La richesse du présent fonds est répartie de manière très inégale. Tout en offrant un matériel très abondant sur les positions du syndicat autour de certaines réformes, il ne contient que quelques documents sur d'autres. D'importantes lacunes sont à signaler quant aux périodes antérieures à la décennie 1960, alors que les premières années de la vie du syndicat, entre 1937 et 1940, ne sont pas du tout représentées.

Un des thèmes les plus récurrents dans l'histoire du syndicalisme enseignant en France est celui de la laïcité. La question ne manque pas d'animer les esprits tant en 1959 avec la loi Debré sur l'intégration des établissements privés dans le système de l'Éducation nationale, qu'au début des années 1980 avec le projet de loi Savary qui prévoit un financement équivalent pour les établissements privés et publics . Elle revient de nouveau à l'actualité en 1994 quand le ministre de l'Éducation François Bayrou tente de procéder à une révision de la loi Falloux en créant des conditions favorables pour l'enseignement privé.
La position du SGEN sur ce sujet s'est souvent avérée assez délicate. Tout en défendant les intérêts de l'école publique, le syndicat s'est toujours démarqué des autres syndicats enseignants par son refus de stigmatiser la présence d'enseignants catholiques dans l'école laïque. La complexité de cette position ainsi que son affiliation à la CFTC ont longtemps rendu le SGEN suspect aux yeux des autres organisations syndicales de l'enseignement public. En même temps, ses thèses ont souvent généré des tensions au sein de la CFTC (puis de la CFDT), d'autant plus que la confédération comprend également un syndicat de l'enseignement privé, la Fédération de la formation et de l'enseignement privé (FEP). Les relations entre les deux organisations demeurent pour longtemps tendues. Ce n'est que dans les années 1970 que les deux syndicats commencent à nouer des contacts et à mener des actions communes.  
Outre à la lutte pour la laïcité le SGEN s'est souvent penché sur des questions liées à la pédagogie et à l'organisation du système éducatif. Cette activité s'est traduite aussi bien par des actions contestataires, comme la participation à des grèves ou des manifestations, que par son activité d'interlocuteur social participant à des audiences et des négociations avec le gouvernement. 
C'est dans ce cadre, par exemple, qu'en 1956 il soutient le projet Billière qui prévoit la prolongation de l'enseignement obligatoire à seize ans et l'unification du système éducatif par la création des « écoles moyennes » qui devaient instaurer un cycle d'orientation pour les enfants de onze à treize ans. De même, en 1989, il est favorable à la loi d'orientation de Lionel Jospin qui vise à revaloriser l'école primaire et qui crée les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). En revanche en 1975, lors de la préparation de la loi Haby, le SGEN quitte les groupes de travail organisés par le ministère en dénonçant les orientations libérales du projet, malgré une première acceptation d'y participer.

Mots clés matières

Défense des droits lycéens

Cote/Cotes extrêmes

FS/1/114

Date

1998-2002

Importance matérielle

0.1

Présentation du contenu

Collectif "Droits des lycéens", participation du SGEN : comptes-rendus, circulaires, textes préparatoires (1998-1999). Dispositions gouvernementales pour la vie lycéenne, positions du SGEN et d'autres organisations : circulaires, bulletins, courriers électroniques (1998-2001). Relance de l'internat scolaire public, travaux de la branche second degré : rapport "Une nouvelle actualité pour l'internat scolaire", élaboré par Marie-Françoise Perol-Dumont (novembre 2001), commentaires du SGEN, bulletins, notes manuscrites (2000-2001). Scolarisation des jeunes étrangers : article paru dans le bulletin Bref, documentation (2002).

Évaluation, tris et éliminations, sort final

Conservation

Conditions d'accès

Communicable au bout de 25 ans à partir de 2002